International

Attaque djihadiste au Mali : 19 otages tués

Un commando, vraisemblablement composé de djihadistes, a lancé vendredi une prise d'otage dans un hôtel de Bamako. L'attaque a été revendiquée par le groupe terroriste Al-Mourabitoune, qui a indiqué avoir agi en collaboration avec Al Qaïda.

Samedi 21 novembre

Six Russes ont été tués dans l'attaque de Bamako, a indiqué samedi la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Maria Zakharova.

Trois personnes suspectées d'avoir participé à l'attaque sont toujours «activement recherchées», a indiqué une source de sécurité malienne à l'agence de presse française AFP.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré ce matin que plusieurs russes figuraient parmi les victimes de l'attentat contre l'hôtel Radisson Blu à Bamako. «Dès que le ministère russe des Affaires étrangères aura reçu la confirmation de l'information portant sur le nombre et les noms des victimes, une déclaration officielle sera faite», a-t-elle précisé.

Suite à la terrible attaque du Radisson, le gouvernement du Mali a annoncé un deuil national de trois jours et l'état d'urgence pour 10 jours.

Les trois assaillants ont été tués lors de l'opération des forces de sécurité malaisienne. Leur nationalité reste inconnue.

La Maison Blanche a condamné vendredi avec «la plus grande force» l'«attaque terroriste» contre l'hôtel Radisson Blu de Bamako, une prise d'otages revendiquée par un groupe djihadiste proche d'Al-Qaïda qui a fait au moins 27 morts.

«Nous pouvons confirmer que l'attaque a pris fin et nous poursuivons notre coordination avec des responsables américains sur le terrain pour vérifier l'endroit où se trouvent tous les Américains au Mali», a indiqué dans un communiqué un porte-parole de la présidence américaine. 

Vendredi 20 novembre

L'ambassadeur américain au Mali Paul Folmsbee, se trouvait dans l'hôtel Radisson de Bamako au moment de l'attaque et a été sauvé, selon le départment d'Etat cité par RIA Novosti 

Environ 10 américains de la mission diplomatique étaient dans le bâtiment, selon les mêmes sources.

Le terroriste algérien Mokhtar Belmokhtar, chef du groupe djihadiste Al-Mourabitoune est «sans doute à l'origine de l'attaque» contre l'hôtel Radisson de Bamako, selon le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

«Il est recherché par de nombreux pays depuis longtemps, il est sans doute à l'origine de cet attentat, encore qu'on n'en est pas tout à fait certain», a dit le ministre sur la chaîne TF1. 

Le groupe armé djihadiste Al-Mourabitoune a annoncé avoir une responsabilité partielle, au côté d’Al-Qaïda et de l’Etat islamique (Daesh), concernant l’attaque sur la capitale malienne, a rapporté l’agence Reuters en citant des médias mauritaniens.

Al-Mourabitoune, est un groupe sahélien né en 2013 et dirigé par le militant algérien Mokhtar Belmokhtar, qui aurait été abattu par une frappe aérienne américaine en juin 2015. Le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique a plus tard démenti les informations rapportant sa mort.

Le secrétaire général de l'ONU Ban ki Moon a condamné «l'attaque terroriste odieuse» sur l'hôtel Radisson de Bamako. 

Selon le journal mauritanien El-Akhbar, le groupe Al-Mourabitoune, ayant apparemment commandité l'attaque du Radisson, aurait revendiqué «l’arrêt des agressions contre les populations du nord du Mali et la libération des détenus se trouvant dans les prisons du centre et le sud de ce pays».

Une source militaire malienne confirme que «la prise d’otages est terminée». On ignore pour le moment si des hommes armés se trouvent toujours dans le bâtiment.

Bien que le bilan soit pour l'instant toujours difficile à estimer avec exactitude, un officier des forces de maintien de la paix des Nations Unies aurait évoqué le chiffre de 27 morts auprès de l'agence de presse Reuters, chiffre à prendre avec des précautions. Selon cette source, 12 corps auraient été découverts dans le hall du bâtiment et 15 autres au premier étage.

L'assaut des forces spéciales serait en train de se terminer, et celles-ci seraient actuellement en train de sécuriser le bâtiment et de s'assurer qu'aucun autre assaillant n'est retranché ailleurs dans l'hôtel. 

Selon une source intérieure à l'hôtel, deux des terroristes auraient été tués affirme la chaîne BFMTV.

Sous couvert d'anonymat, une source de sécurité étrangère explique à l'AFP que «18 corps ont été retrouvés» dans l'hôtel.

D'après un ministre malien, les assaillants n'auraient plus d'otages et seraient actuellement retranchés dans un coin de l'hôtel.

Un haut fonctionnaire belge en mission à Bamako aurait trouvé la mort dans l'attaque de l'hôtel. Selon le journal Le Soir, l'annonce aurait été faite lors d'une séance du parlement de Bruxelles. Il s’agirait d'un fonctionnaire du parlement de la Communauté française âgé de 39 ans. 

Six citoyens américains feraient parties des personnes évacuées de l'hôtel a annoncé un porte-parole militaire des Etats-Unis.

Selon l'agence de presse Reuters, un groupe africain affilié à Al Qaïda, nommé Al-Mourabitoun, aurait revendiqué l'attaque malienne. C'est en tout cas ce qu'un tweet laisse entendre.

Selon un communiqué du ministère français de la Défense, des forces spéciales françaises seraient, depuis environ une demi-heure, dans l'établissement malien.

Le ministre algérien des Affaires étrangères a fait savoir que sept Algériens, dont six membres d'une délégation officielle, avaient été évacués de l'hôtel, après avoir été maintenu en otage.

Par ailleurs, le Pentagone a annoncé que des forces spéciales américaines portaient assistance aux Maliens.

Au détour d'un discours devant l'Assemblée nationale, le Premier ministre français Manuel Valls a tenu à assurer que «nous sommes aux côtés de nos amis maliens hier, aujourd'hui et toujours».

Environ 125 clients et 13 employés seraient toujours actuellement détenus dans l'hôtel Radisson Blu, a indiqué l'établissement dans un communiqué rapporté par l'agence de presse AFP. Cette nouvelle estimation vient contredire celle de la télévision officielle, qui annonçait plus tôt que 80 otages avaient été évacués sur un total de quelques 170 personnes retenues par le commando. Quoiqu'il en soit, il parait difficile d'estimer avec exactitude le nombre d'otages encore présent dans l'hôtel, sachant que certains ont été évacués par les forces de l'ordre, et que d'autres se sont enfuis par eux-mêmes.

Un chanteur guinéen qui était parmi 170 otages a déclaré avoir entendu les assaillants parler anglais. «Je les ai entendu dire en anglais : «tu l’as rechargé ? » « Allons», a fait savoir Sékouba 'Bambino' Diabate.

La quarantaine d'hommes du GIGN en route pour Bamako afin d'intervenir à l'hôtel Radison ne sont pas les premiers à intervenir à l'étranger. Pour des prises d'otages, ils étaient aussi intervenus en 1979 à La Mecque et à Djibouti en 1976.

Alors que des rumeurs faisaient état de la présence du milliardaire africain Aliko Dangote dans l'hôtel attaqué par un commando, le principal intéressé a démenti, expliquant qu'il était au Mali la veille, mais qu'il était sain et sauf.

Les assaillants de l'hôtel Radisson de Bamako ont pénétré le bâtiment grace à des «plaques diplomatiques» sur leur voiture, a indiqué un porte-parole de l'ONU. 

François Hollande a assuré que «tout est fait pour libérer les otages» de l'hôtel Radisson de Bamako, annonce Reuters.

«Le raid a commencé et nous utiliserons tous les moyens à notre disposition sur le terrain pour libérer les otages», a déclaré Fle chef de l'Etat avant un discours qu'il donnait sur le changement climatique.

Dans un communiqué, Air France a indiqué que l'ensemble de son personnel présent sur place était désormais sain et sauf, après avoir été évacué.

En conférence de presse, le président François Hollande a assuré le Mali de «toute sa solidarité», estimant que les terroristes frappent en tous lieux. Il a par ailleurs reconnu que «des touristes ou des responsables d’entreprises de nombreuses nationalités» se trouvaient sur place, sans toutefois apporter plus de précisions. Il a demandé aux Français sur place de «prendre leur précaution» en contactant «l'ambassade pour être protégés».

Selon la télévision officielle malienne, quelques 80 otages auraient été libérés, mais l'information reste à confirmer.

Des sources d'Inde indiquent par ailleurs que 20 ressortissants de ce pays seraient présents dans l'hôtel.

Trois des membres de la compagnie Turkish Airlines ont réussi à s'échapper de l'hôtel, selon une source officielle turque citée par l'agence de presse Reuters.

Une vingtaine d'otages au total auraient été libérés, affirme un commandant de l'armée malienne, affirme l'agence internationale Associated Press.

Actuellement en voyage au Tchad, le président malien a indiqué qu'il écourtait son séjour pour rentrer au pays.

L'une des victimes de la prise d'otage serait de nationalité française, et deux seraient des citoyens maliens, aurait déclaré un officiel des Nations Unies à la chaîne télévisée américaine CNN. L'information reste toutefois à confirmer.

«Une dizaine de personnes» ont été évacuées de l'hôtel par les forces de sécurité maliennes, a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère de la Sécurité du Mali.

Un malien qui travaille à 200 mètres de l’hôtel de Bamako pris d’assaut par des djihadistes a expliqué dans une interview à RT ne rien avoir remarqué de particulier, ni des assaillants, ni des otages, si ce n’est les policiers qui quadrillent la zone.

A la question de savoir si les gens des bâtiments aux alentours étaient évacués, le Malien a répondu d’une voix excitée qu’il n’était pas au courant, confirmant que ce n’était pas le cas pour l’hôtel dans lequel il se trouve.

Le ministère malien de la Sécurité a indiqué que 3 otages ont été tués.

L'assaut a été lancé, a indiqué le ministère malien de la Sécurité, alors que 15 otages ont déjà été évacués. Des tirs en provenance de l'hôtel sont actuellement entendus.

De source présidentielle française, des Français seraient parmi les otages. Des officiels turcs ont également annoncé que la compagnie aérienne Turkish Airlines compte six de ses membres à l'intérieur de l'hôtel attaqué. (Reuters)

Certains otages auraient été libérés de l'hôtel, parmi lesquels ceux qui savent réciter des versets du Coran. Deux femmes auraient par ailleurs été évacuées.

De nombreux étrangers étaient en séjour dans le luxueux Radisson Blu de Bamako, apparemment des Français, des Belges, des Américains et des Chinois. 

Une source de sécurité a expliqué à la chaîne télévisée d'information Euronews que certains des assaillants auraient crié «Allahu Akbar».

Selon RFI, un témoin qui se trouvait devant l'hôtel à l'arrivée du commando armé raconte : «j'ai vu les assaillants tuer les gardiens de l'hôtel puis tout de suite monter à l'étage».

L'agence de presse allemande Reuters parle de dix hommes armés qui auraient fait irruption dans l'hôtel Radisson. L'information est confirmée par le commandant des forces de sécurité maliennes.

On pourrait déjà dénombrer deux à trois morts, selon certaines sources sur les réseaux sociaux.

La radio française RTL indique elle que l'armée française, présente à Bamako, à été dépêchée à l'hôtel Radisson.

Les assaillants seraient rentrés dans l’enceinte de l'hôtel à bord d'une voiture avec une plaque diplomatique, affirme une source de sécurité malienne. L'hôtel était plein à 90%.

Une journaliste de l'AFP fait état de 170 otages actuellement retenus par «deux assaillants» dans l'hôtel, dont 140 clients et 30 employés.

«Ca se passe au septième étage, des djihadistes sont en train de tirer dans le couloir», a déclaré une source sécuritaire à l'agence de presse française AFP ce vendredi 20 novembre au matin. Les forces de l'ordre ont établi un périmètre de sécurité dans cet hôtel prestigieux du centre de la capitale du Mali.

Le journal d'actualité africaine Jeune Afrique indique qu'il y aurait des victimes parmi les gardiens, les employés et les clients de l'hôtel, qui compte quelques 190 chambres.

Une attaque assez similaire avait eu lieu au mois d’août, lorsqu’un homme armé, apparemment un djihadiste, avait tué 13 personnes (dont cinq employés de l’ONU) dans une prise d’otage dans la ville de Sevare, au centre du Mali.

Après un coup d’état en 2012, des extrémistes islamistes avaient pris le contrôle du nord du Mali, puis avaient été délogés de certains territoires suite à l’intervention militaire menée par la France en 2013. Toutefois, le pays fait toujours face à l’insécurité et à diverses attaques djihadistes.

Environ un millier de militaires français sont toujours dans le pays.