«La France se réjouit de la libération de Stéphane Jullien», a annoncé ce 14 septembre Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, sans autre précision.
Le Quai d'Orsay avait rendue publique le 12 septembre l'arrestation de son ressortissant et appelé à «sa libération immédiate». Il n'avait toutefois pas précisé les circonstances de cette arrestation.
Une source diplomatique a indiqué, ce 14 septembre, à l'AFP que Stéphane Jullien avait été libéré la veille au soir. Un conseiller des Français de l'étranger représente ses compatriotes expatriés auprès des ambassades et des consulats.
Cette affaire intervient dans un contexte extrêmement tendu entre Paris et Niamey, depuis le coup d'Etat militaire du 26 juillet au Niger. Paris considère toujours le président renversé Mohamed Bazoum, retenu captif par la junte, comme le chef de l'Etat légitime, et refuse jusqu'à présent de répondre aux revendications des putschistes.
Ces derniers réclament le départ de l'ambassadeur français à Niamey et ont dénoncé les accords de défense avec la France, qui déploie 1 500 soldats au Niger. Avant le coup d'Etat, le Niger était un de ses derniers alliés au Sahel et un pays clé dans le dispositif français de lutte contre le terrorisme.