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Russie : deux drones abattus par la défense anti-aérienne, six blessés et un mort dans des frappes

Deux appareils sans pilotes ont été neutralisés le 25 août par la défense anti-aérienne russe. Six civils ont été blessés et un tué dans un bombardement dans la région de Belgorod, selon les autorités locales.

Un drone ukrainien a été détruit par la défense anti-aérienne vers 9h, heure de Moscou, au-dessus du district de Shebekinsky, dans la région de Belgorod, a indiqué le ministère russe de la Défense le 26 août, précisant que l’appareil était « de type avion ».

Frontalière de l'Ukraine, la région de Belgorod est soumise quasi-quotidiennement à des bombardements ou incidents de drones. Son gouverneur, Viacheslav Gladkov, a quant à lui précisé sur Telegram que l’appareil avait été abattu près du village de Kupino, sans faire de dommage ni de victimes. Toutefois, trois hommes et une femme ont été blessés par des shrapnels lors d’un bombardement dans le village d’Urazovo, a déclaré Gladkov dans un second message, avant d’ajouter plus tard dans la matinée que deux autres personnes avaient été blessées, dont l’une étant dans un état grave, ses organes ayant été atteints. 

Un drone ukrainien lâche un explosif sur un civil

Le gouverneur Gladkov a, après 19h, rapporté le décès d'un civil dans le village de Shchetinovka : «les forces armées ukrainiennes ont lâché un engin explosif d'un drone alors qu'un homme était en train de tondre l'herbe de sa dacha».

Un autre drone a été signalé par le maire de Moscou, Sergueï Sobianine : «cette nuit, les forces de défense aérienne ont détruit un drone en approche de Moscou dans le district d'Istrinskii», a-t-il écrit sur Telegram. Aucun dommage n'a été rapporté.

Le 25 août, une attaque massive a été signalée au-dessus de la Crimée, plusieurs appareils ayant été abattu vers Sébastopol, dont le port abrite la flotte russe.

Les tentatives d’attaques dans la profondeur russe se sont multipliées depuis le mois de juin et le début de la contre-offensive ukrainienne. Elles s’expliqueraient, selon les propos d’un haut responsable militaire étasunien rapportés le 8 août par CNN, par le manque de progrès sur le terrain qui pousserait les forces ukrainiennes à frapper plus souvent le territoire russe «pour essayer de montrer la vulnérabilité de la Russie». Pour l'heure, sans résultat probant.