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Facebook active son «Safety Check» après un attentat au Nigéria

Le réseau social américain Facebook a pour la première fois activé son Safety Check au Nigeria à la suite d'un attentat à la bombe. Le réseau social répond ainsi aux critiques qui avaient dénoncé un usage sélectif de cet outil.

C'est le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, qui a indiqué sur son site cette extension: «Nous avons de nouveau activé le Safety Check après l'attentat au Nigeria ce soir».

Cet attentat à la bombe a causé la mort de 32 personnes sur un parking pour poids lourds à Yola. Cette ville du nord-est du Nigeria avait été le théâtre depuis 2009 de l'insurrection du groupe islamiste Boko Haram. 

Ce dispositif avait permis à plus de cinq millions de personnes se trouvant à Paris ou en région parisienne avaient rassuré leurs proches en cliquant sur ce bouton d'urgence. Jusqu'alors l'outil n'était activé que lors des catastrophes naturelles. L'outil détecte les utilisateurs de Facebook susceptibles d'être dans la zone affectée et leur propose de cliquer sur un bouton pour indiquer s'ils sont «en sécurité». Une notification est ensuite envoyée à tous leurs contacts sur le réseau.

Facebook avait été critiqué pour avoir activé cet outil après les attentats de Paris mais pas au Liban où un attentat à la voiture piégée qui avait fait 44 morts. 

D'ailleurs le patron de Facebook avait cru devoir s'en expliquer: «Beaucoup de gens ont demandé avec raison pourquoi nous avions activé le Safety Check pour Paris mais pas à Beyrouth ou à d'autres endroits», tout en promettant que l'application serait aussi activé «pour davantage de catastrophes humaines à l'avenir».

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