Alors que les BRICS ont le vent en poupe avec un intérêt croissant de plusieurs Etats, Moscou a martelé qu'aucun pays le sanctionnant ne devrait rejoindre l'organisation.
«Je confirme notre détermination inébranlable à partir du principe qu'aucun pays des BRICS ne devrait avoir rejoint la politique illégale de sanctions unilatérales imposées à la Russie ainsi qu'à d'autres nations», a insisté le 1 juin le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov en marge d'une réunion des BRICS en Afrique du Sud.
Une manière de prévenir quiconque se joindrait à la politique de sanctions à laquelle participent l'Union européenne, les Etats-Unis, le Canada, le Japon, la Corée du Sud et l'Australie.
Une vingtaine d'Etats souhaitent rejoindre l'organisation
Face au dynamisme de l'organisation réunissant la Russie, la Chine, l'Inde, l'Afrique du Sud et le Brésil, «le groupe BRICS devrait suivre la voie de l'expansion», poursuit le diplomate russe. «Il y a plusieurs régions qui, disons, sont sous-représentées ou pas du tout représentées dans les BRICS. Nous soutenons l'intérêt manifesté par les pays concernés à cet égard», précise-t-il. Néanmoins, Sergueï Ryabkov a rappelé que l'adhésion dépendait de certaines conditions et non uniquement de «critères artificiels».
En effet, plusieurs pays ont déjà toqué à la porte de l'organisation, parmi lesquels on retrouve l'Indonésie, l'Argentine, les Emirats, l'Egypte ou encore l'Iran, la Turquie et l'Arabie saoudite. Au total, pas moins d'une vingtaine d'Etats souhaitent rejoindre les BRICS. A ce titre, le vice-ministre russe des Affaires étrangères a rapporté que les débats au sein de l'organisation allaient aborder le sujet des prochaines adhésions.
Les ministres des Affaires étrangères des pays membres sont réunis en Afrique du Sud du 1er au 3 juin.