Les chefs de la diplomatie des cinq pays membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) se sont réunis dans la capitale parlementaire sud-africaine afin de préparer le sommet annuel des chefs d’Etat, prévu fin août à Johannesburg.
Lors de son discours inaugural au Cap, Sergueï Lavrov a réitéré l’importance aux yeux des BRICS de «travailler en partenariat avec le respect de tous les acteurs» de la scène mondiale. Le ministre russe a notamment dénoncé les pressions des pays du Nord sur la communauté internationale, afin de conserver leur mainmise sur les relations internationales.
«On voit une accélération de l’évolution du monde en faveur d’un nouvel ordre mondial, avec la disparition de l’ordre unilatéral. On a ici la volonté de développer et de mettre en place des standards et des normes qui s’éloignent de ceux que des pays occidentaux veulent nous imposer et qui vont à l’encontre du droit international», a notamment déclaré Sergueï Lavrov.
Avant l’Afrique du Sud, le chef de la diplomatie russe s’était rendu au Kenya, au Burundi et au Mozambique. Escales d’une tournée africaine débutée le 29 mai, au cours de laquelle Sergueï Lavrov s’est entretenu avec des responsables politiques locaux. Le diplomate a plaidé en faveur d’un ordre mondial multipolaire où les pays africains – mais également asiatiques et sud-américains – seraient mieux représentés, notamment via une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU.