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La Russie aurait frappé le fief de Daesh par des missiles de croisière tirés depuis la mer

Ce mardi matin, Moscou a tiré des missiles depuis ses navires stationnés en Méditerranée en visant la «capitale» de Daesh établie dans le ville syrienne de Raqqa, d’après l’agence Reuters qui cite un responsable américain.

Moscou a perpétré un nombre important de frappes en Syrie en utilisant des missiles de croisière tirés depuis la mer et des bombardiers à très longue portée, a fait savoir à Reuters une source au sein du gouvernement des Etats-Unis. Il a ajouté que la Russie a prévenu Washington de ces frappes, conformément à l’accord bilatéral sur la sécurité aérienne en Syrie.

Il s’agit de la deuxième salve de frappes russes sur Daesh effectuée depuis la mer. La première attaque de la sorte a été lancée en octobre de cette année, lorsque des navires de combat russes ont tiré des missiles de croisière depuis la mer Caspienne sur plusieurs positions terroristes en Syrie.

La Russie a entamé son opération aérienne en Syrie le 30 septembre, suite à la demande du président du pays Bachar el-Assad. D’après les données du Kremlin, depuis le début de l’opération, les frappes russes ont détruit plus de 4 milles cibles terroristes.

Dans le même temps, l’aviation française a effectué un nouveau raid aérien contre Raqqa, comme l’a annoncé mardi matin le ministère de la Défense.

Dix chasseurs français ont largué 16 bombes sur le fief de l’EI, en détruisant un centre de commandement et un centre d'entraînement, d’après l'état-major des armées françaises. Le raid, «conduit en coordination avec les forces américaines», a été effectué à 2h30 (heure locale) et a mobilisé dix avions de chasse, des Rafale et des Mirage 2000.

Il s’agit du deuxième raid français à Raqqa ces dernières 24 heures. Dimanche soir, des chasseurs français avaient déjà largué 20 bombes sur cette «capitale» de Daesh.

La France a annoncé le début de ses frappes aériennes contre les positions de l’Etat islamique en septembre. Ses opérations ont été intensifiées depuis les attentats meurtriers du 13 novembre, qui ont été revendiquées par les combattants de Daesh.