Le 24 mai, des centaines de militants pour le climat de la Letzte Generation (Dernière génération en français) ont participé à une «marche lente» dans Berlin, après des descentes de police dans tout le pays aux domiciles de 15 de leurs membres.
La police allemande a en effet mené le 24 mai une vaste opération contre le mouvement écologiste radical, auteur de plusieurs actions de désobéissance civile controversées et qui a appelé en réaction à des «marches de protestation».
Les perquisitions ont eu lieu dans «sept régions allemandes», notamment à Berlin, en Bavière et en Hesse, en raison de «suspicions d'infractions commises par des membres de Dernière génération», dans le cadre d'une enquête pour «formation ou soutien d'une organisation criminelle», a indiqué le parquet de Munich.
Sept membres visés par la procédure
Sept membres de ce collectif, âgés de 22 à 38 ans, sont visés par cette procédure, a-t-il ajouté. Dans le détail, il leur est reproché d'avoir «fait de la publicité sur Internet» et «organisé» des «collectes de fonds», à hauteur d'«1,4 million d'euros», pour entreprendre des actions illégales.
Deux membres de Dernière génération sont soupçonnés d'avoir «tenté en avril 2022 de saboter le pipeline Trieste-Ingolstadt», un oléoduc passant par la Bavière, considéré comme une «infrastructure essentielle» par les autorités allemandes.