Des milliers d'Iraniens ont rendu hommage ce 4 avril aux deux officiers des Gardiens de la Révolution tués dans un raid israélien mené le 31 mars en Syrie.
Au cours des dernières années, Israël a mené des centaines de frappes aériennes dans la Syrie voisine contre des positions du gouvernement de Bachar el-Assad, mais aussi contre celles des forces iraniennes et du Hezbollah, alliés de Damas et ennemis jurés d'Israël. «A bas Israël !», a scandé la foule rassemblée pour la cérémonie de funérailles sur une place de Téhéran, quatre jours après le bombardement ayant provoqué la mort de Milad Heidari and Meghdad Mahghani.
«Nous allons venger le sang des martyrs Heidari et Mahghani», a affirmé le porte-parole des Gardiens, Ramazan Sharif, cité par l'agence de presse Tasnim. «Suivez leur voie», a exhorté la mère de Milad Heidari, l'un des deux officiers morts, en s'adressant à la foule. Téhéran «se réserve le droit de riposter [...] au moment et à l'endroit appropriés», avait déjà prévenu le 2 avril le porte-parole de la diplomatie iranienne Nasser Kanani. Les deux officiers ont été tués à Damas, cible les 30 et 31 mars de raids aériens nocturnes imputés par la Syrie à Israël.
Principal allié régional de Damas, l'Iran soutient les autorités syrienne depuis le début de la guerre en 2011, en déployant notamment des conseillers militaires sur le terrain.