Lundi 16 novembre
«A Vienne, nous sommes tombés d’accord sur le fait que seule une solution politique permettra de résoudre la crise syrienne», a précisé Barack Obama. Le président américain a aussi annoncé que la stratégie des Etats-Unis allait dans la bonne direction.
«Nous avons une stratégie militaire qui influence beaucoup Daesh. Nous surveillons globalement le transfert de leur pétrole. Sur le plan militaire, nous avons déjà autorisé le déploiement des troupes. Sur le plan du renseignement, les autorités américaines suivent toutes les menaces. Si nous avons des informations, nous les partageons avec nos partenaires, y compris européens», a-t-il souligné en ajoutant que toutes leurs stratégies seraient intensifiées mais que cela prenait du temps.
Le président des Etats-Unis Barack Obama commence son intervention.
Laurent Fabius prend la parole à l’issue du sommet du G20
Dans son intervention prononcée devant les membres du G20, le président russe Vladimir Poutine a fait remarquer que la Russie avait présenté des exemples de financement de terroristes par des personnes physiques venant de 40 pays, y compris depuis des pays-membres du G20.
Il a aussi précisé que la Russie avait montré à ses partenaires de nombreuses photos prises depuis l’espace sur lesquelles on voyait l’importance des ventes de pétrole effectuées par Daesh.
Le président russe a, notamment, précisé que ce n’était pas le moment de chercher quel pays était le plus efficace dans la lutte contre Daesh. «Il vaut mieux unir les efforts internationaux pour combattre le groupe terroriste», a déclaré le président russe.
«Nous avons besoin du soutien des Etats-Unis, des pays européens, de l’Arabie saoudite, de la Turquie et de l’Iran», a-t-il poursuivi.
Les dirigeants du G20 ont rédigé un communiqué sur la lutte contre le terrorisme.
«Nos actions contre le terrorisme doivent continuer d'être intégrées dans une approche globale, fondée sur la nécessité de répondre aux conditions qui favorisent le terrorisme, telles que stipulées dans la Résolution 2178 du Conseil de sécurité des Nations unies, de contrer l'extrémisme violent, de combattre la radicalisation et le recrutement, d'entraver les mouvements terroristes et de contrer la propagande terroriste», lit-on dans le communiqué.
Recep Tayyip Erdogan s’est aussi exprimé sur la crise syrienne.
«Sans une résolution conjointe sur la Syrie, il est impossible de surmonter les problèmes du Moyen-Orient», a déclaré le président turc.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan annonce les résultats du sommet du G20.
«Le G20 est une plateforme pour résoudre les problèmes, non seulement des pays-membres, mais aussi du monde entier», a-t-il déclaré.
Malgré la sécurité resserrée au sommet du G20, une famille de félins se promenait à la réception du sommet du G20 à Antalya.
Le premier ministre britannique David Cameron a exprimé sa volonté d’effectuer des frappes aériennes contre Daesh en Syrie. La seule chose qui lui manque est l’assentiment des parlementaires.
«Je dis depuis longtemps que Daesh ne reconnait pas la frontière entre l’Irak et la Syrie. Et pour cette raison, nous ne devons pas le faire non plus. Mais j’ai besoin de bâtir un consensus, j’ai besoin de le soumettre au Parlement, je dois persuader plus de gens», a-t-il déclaré lors d’une interview accordée à la BBC ce matin.
Avant l’entretien entre le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre britannique David Cameron, les deux chefs d’Etat ont déclaré, en présence des journalistes, qu’ils s’étaient accordés sur la nécessité d’une lute conjointe contre le terrorisme.
Vladimir Poutine et David Cameron s'entretiennent au G20.
Lors d'une rencontre dans le cadre du G20, le premier ministre britannique a annoncé ses espoirs que les pays occidentaux puissent s’accorder avec la Russie sur une stratégie commune pour combattre Daesh.
Dimanche 15 novembre
Poutine a rencontré le directeur du FMI.
«Nous coopérons depuis longtemps avec le FMI à des niveaux différents, nous sommes intéressés au travail commun et espérons que nos relations sont stables», a déclaré Vladimir Poutine au début de sa rencontre avec Christine Lagarde.
Le Premier-ministre italien a aussi soulevé le sujet de la lutte contre le terrorisme. D’après Matteo Renzi, seule «l’unité des forces politiques dans le pays et les efforts conjoints des partenaires européens pourront vaincre le terrorisme».
Angela Merkel a réclamé une enquête sur les attentats à Paris. «Nous voulons donner le signal déterminant que nous sommes plus forts que n’importe quelle forme de terrorisme», a déclaré la chancelière allemande. Elle a aussi mis en évidence qu’il fallait trouver les responsables pour «notre propre sécurité, pour les réfugiés innocents qui fuitent la guerre et le terrorisme».
«Le G20 ne doit pas être une plateforme dont on ne se souvient qu’en temps de crise. Au début de l’année, nous avons vu que même les pays développés n’ont pas réussi d’éviter la stagnation. Maintenant, les marchés financiers montrent de nouveaux risques. Et en plus, il y a une instabilité politique», a précisé Recep Tayyip Erdogan.
D’après la Maison Blanche, Vladimir Poutine et Barack Obama auraient discuté des efforts à développer pour régler le conflit syrien.
La réunion de travail des membres du G20 se déroule à huis clos.
Dans son discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a mis en évidence que «malgré tous les efforts, il n’a pas été possible d’atteindre une croissance économique à l’échelle mondiale. Le taux de croissance économique n’a pas augmenté comme on l’aurait voulu».
Le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a énuméré les objectifs du G20 pour cette année : plus d’équité, la lutte contre le chômage et les investissements à faire pour le futur des membres de l’organisation.
Les dirigeants ont observé une minute de silence en hommage aux victimes des attentats de Paris.
La réunion a commencé. Le président de la Turquie prononce son discours.
Dans les couloirs du sommet, les présidents russe et américain discutent en tête à tête sans que les micros puissent saisir le contenu de leur conversation.
L’agence Reuters a diffusé le communiqué du G20. Ses membres soulignent l’importance de la régulation des conflits qui mènent à la crise des migrants. Ils ont encore insisté sur l’ampleur de cette crise et ajouté que tous les pays devaient se partager le fardeau des migrants.
Plusieurs dizaines de personnes se sont ressemblées pour protester contre la tenue de ce sommet du G20. Ils sont persuadés que les participants du G20 sont des tueurs, des colonisateurs et des impérialistes.
Vladimir Poutine a serré la main de Barack Obama et échangé des phrases courtes avec son homologue américain avant la prise de la photo officielle.
La photo officielle des participants au G20 est dans la boîte.
Les participants au sommet du G20 arrivent et Justin Trudeau, le nouveau Premier ministre canadien semble extrêmement populaire car nombreux sont ceux qui veulent être pris en photo avec lui.
Sergueï Lavrov a donné une interview aux journalistes dans laquelle il a précisé que les dirigeants des BRICS étaient persuadés qu’il fallait créer un front universel pour lutter contre le terrorisme.
Le président américain a rencontré son homologue turc juste avant le début du sommet. Lors de la réunion, Barack Obama a qualifié la Turquie d’«un de ses partenaires les plus importants».
Recep Tayyip Erdogan précise que le sommet du G20 enverra un «message fort» et «dur» contre le terrorisme.
Le ministre français des Finances, Michel Sapin, a déclaré que la France voulait obtenir des «mesures concrètes» contre le financement du terrorisme au G20.
Selon la tradition, les dirigeants des BRICS tiennent une rencontre informelle juste avant le sommet du G20.
Le président russe y a déclaré qu’il fallait unifier les efforts car «seuls des efforts conjoints pourront faire face à la menace terroriste et gérer la crise des réfugiés».
En raison de l’ambiance de terreur qui s’est abattue sur le monde après la tragédie qui a frappé Paris le 13 novembre, les attaques terroristes devraient occuper le premier plan des discussions. Les sujets principaux portant sur la situation au Moyen-Orient, et notamment en Syrie et en Irak, seront cependant maintenus à l'agenda de la rencontre.
Même si plusieurs chefs d’Etat ont déjà annoncé leur volonté de créer un front commun pour lutter contre le terrorisme, il n’est pas certain qu’ils parviendront se mettre d'accord sur une stratégie unifiant leurs différentes approches de la lutte contre le terrorisme.