«Je souhaiterais urgemment demander à ce que personne n'établisse de lien hâtif avec le débat sur les réfugiés», a déclaré le ministre allemand l'Intérieur, Thomas de Maizière, lors d'une conférence de presse.
En attendant, le ministre polonais des questions européennes, Konrad Szymanski, a déclaré que le nouveau gouvernement polonais n’était pas d’accord avec le système de quotas qui a été accepté par l’ancien gouvernement et qu’il «ne voyait pas de possibilité politique pour sa réalisation face aux événements tragiques à Paris».
La Pologne n’est pas le seul pays qui entend fermer ses frontières aux migrants. Ainsi, le vice Premier ministre et ministre des Finances tchèque, Andrej Babic, a déclaré que l’Europe «entrait dans des temps difficiles» et que les Etats-membres de l’UE devaient fermer leurs frontières dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, rapport le site d’information iDNES.cz.
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Le ministre italien des Affaires étrangères, Angelino Alfano, a pour sa part ordonné de renforcer le contrôle dans les aéroports, les ports et sur les routes du pays. Les mesures de sécurité ont été renforcées à la frontière avec la France. De telles mesures ont été prises par les Pays-Bas, la Belgique et la Suisse. Sur Twitter, le Premier ministre belge, Charles Michek, a même appelé ses concitoyens à ne pas se rendre à Paris à moins que cela ne soit vraiment «indispensable».