Dans un communiqué mis en ligne ce 12 janvier, le ministère russe des Affaires étrangères a estimé que le gouvernement britannique diffusait des fausses informations sur la Russie afin d'attiser la russophobie.
Dénonçant «la rhétorique agressive des responsables britanniques», la diplomatie russe a fait savoir qu'elle envisageait des mesures de rétorsion en réponse au «cap antirusse» dont elle accuse Londres. Elle lui reproche d'une part d’«appliquer activement le mécanisme des sanctions personnelles» et, d'autre part, de mener «une campagne de propagande intensive pour discréditer [la Russie] sur la scène internationale».
Le soutien au régime néo-nazi de Kiev coûtera cher à ses maîtres occidentaux
«Les actions hostiles et la rhétorique agressive des responsables britanniques ne resteront pas sans une réponse adéquate», peut-on en effet lire dans le communiqué qui conclut en ces termes : «Le soutien au régime néo-nazi de Kiev coûtera cher à ses maîtres occidentaux. L’histoire enseigne que tout le monde n’est pas apte à percevoir des faits évidents.»
Cette déclaration de la diplomatie russe intervient dans un contexte plus que jamais tendu entre les deux chancelleries alors que le Royaume-Uni figure sur le podium des pays ayant jusqu'à présent envoyé le plus de matériel militaire à destination de Kiev, Londres revendiquant une aide d'ampleur à l'Ukraine dans le cadre du conflit armé qui l'oppose à la Russie.
Au-delà des postures diplomatiques de chacun, l'armée russe a accusé, au mois d'octobre 2022, la Royal Navy d'avoir participé à «la planification, à l’appui et à la mise en œuvre» des explosions ayant frappé les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2, en mer Baltique, le 26 septembre 2022.