Le Pentagone a abrogé le 10 janvier l'obligation pour les militaires américains de se faire vacciner contre le Covid-19, après y avoir été contraint par le Congrès. Cette restriction sanitaire, l'une des dernières majeures qui étaient encore en place aux Etats-Unis, avait provoqué le départ de plus de 8 000 personnes des rangs de l'armée américaine, selon le Pentagone.
Lloyd Austin, le secrétaire à la Défense, a écrit dans le mémo mettant fin à cette disposition être «particulièrement fier» de l'action de son département dans la lutte contre le virus.
La question du retour des personnels non-vaccinés reste en suspens
Il y indique également que le Pentagone va continuer d'encourager la vaccination. Le texte ne mentionne pas un éventuel retour dans les troupes des soldats écartés pour non-vaccination.
Le Congrès avait adopté le 15 décembre, dans un texte consacré au budget de l'armée, une disposition demandant au département de la Défense de revenir sur cette obligation vaccinale. Elle avait pour but, selon le Pentagone, de protéger la santé et le niveau de préparation optimal des militaires américains.
Kevin McCarthy, alors chef des républicains à la Chambre, avait assuré que l'obligation avait mis à mal le recrutement de l'armée, le Pentagone répondant qu'il ne disposait pas de données permettant de l'affirmer.