Comme le rapporte Reuters, Extinction Rebellion a annoncé ce 1er janvier qu'elle arrêtait temporairement ses opérations coup de poing au Royaume-Uni.
«Cette année, nous donnons la priorité à la participation plutôt qu'aux arrestations, au relationnel plutôt qu'aux blocages de routes», écrit l'organisation dans un communiqué intitulé «We quit [nous arrêtons]». Elle estime désormais «nécessaire» de changer de «tactique» mais entend «perturber les abus de pouvoir» en faisant pression sur la classe politique pour mettre fin à l'usage des énergies fossiles.
Pour ce faire, Extinction Rebellion appelle notamment à une grande manifestation le 21 avril prochain devant le Parlement britannique et espère réunir 100 000 personnes.
L'organisation a régulièrement fait l'actualité en menant des actions controversées dans plusieurs pays européens, notamment pour dénoncer l'inaction des gouvernements face au changement climatique et ainsi alerter l'opinion publique.
En France, Extinction Rebellion avait notamment bloqué en novembre le dépôt de TotalEnergies de Mardyck, près de Dunkerque, pour protester contre l'industrie fossile. Quelques jours plus tôt, 33 activistes du mouvement écologiste et d'Attac avaient été placés en garde à vue pour avoir tenté de s'introduire dans l'aéroport du Bourget en Seine-Saint-Denis afin d’empêcher le décollage de jets privés.
Plus récemment, plusieurs de ses militants avaient procédé le 6 décembre à un blocage de l'entrée du ministère de l'Ecologie. Vêtus de costumes de Père Noël avec des fausses barbes blanches, les activistes avaient déployé une barrière «Stop écocide» et versé du liquide coloré sur des peluches entassées devant la porte de l'institution.