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Corruption présumée : l'eurodéputée Eva Kaili également visée par une enquête préliminaire en Grèce

Le parquet financier d'Athènes a ouvert une enquête préliminaire sur l'eurodéputée socialiste grecque Eva Kaili, incarcérée en Belgique pour «corruption» et «blanchiment d'argent», a appris l'AFP de source judiciaire. 

«Le procureur financier Nikos Bardakis a ordonné l'ouverture d'une enquête [sur l'eurodéputée grecque Eva Kaili] pour avoir perçu des pots-de-vin et pour blanchiment d'argent», en coopération avec la justice belge qui enquête sur l'ex-vice-présidente du Parlement européen au cœur d'un retentissant scandale de corruption présumée en lien avec le Qatar, a confié une source judiciaire à l'AFP.

Le ministre grec de la Justice Kostas Tsiaras avait indiqué le 12 décembre qu'il était évident que «la Grèce allait aider les autorités belges» en cas de nécessité. 

Aucune autre précision concernant cette enquête préliminaire n'a été fournie par cette source judiciaire.

Dès le 12 décembre, l'Autorité grecque de lutte contre le blanchiment d'argent avait annoncé qu'elle gelait tous les avoirs de l'élue socialiste de 44 ans, dont la comparution devant la justice belge a été reportée au 22 décembre.

Eva Kaili, soupçonnée d'avoir été payée par Doha pour défendre les intérêts de l'émirat, clame son innocence et son avocat à Athènes, Michalis Dimitrakopoulos, a affirmé qu'«elle ne connaissait pas l'existence» des grosses sommes d'argent retrouvées à son domicile bruxellois par les enquêteurs belges.

Francesco Giorgi, son compagnon italien, a été maintenu en détention préventive, selon le parquet fédéral belge.