«Je ne suis traditionnellement ni de droite ni de gauche, mais je suis d'accord avec votre point de vue. Le virus de la pensée "woke" a profondément pénétré le monde du divertissement et pousse la civilisation vers un suicide», a écrit ce 26 novembre Elon Musk sur Twitter, appelant de ses vœux à une «contre-narration».
Le virus de la pensée "woke" a profondément pénétré le monde du divertissement et pousse la civilisation vers un suicide
L'homme d'affaires multimilliardaire répondait ici à une publication dont l'auteur encourageait la droite américaine à «financer davantage d'artistes, de cinéastes et d'écrivains au lieu de politiciens et de comités d'action politique».
La référence du patron de Twitter à la pensée «woke» cible une idéologie particulièrement prégnante outre-Atlantique, dont les adeptes revendiquent une conscience éveillée en matière de «justice sociale» et «d'égalité raciale». Ce mouvement s'est imposé ces dernières années au-delà du seul débat public anglo-saxon puisqu'il influence de façon croissante les positions politiques de certaines personnalités sur le Vieux continent, particulièrement à gauche.
Ce n'est pas la première fois qu'Elon Musk associe la pensée «woke» à un «virus». Après avoir utilisé pour la première fois l'expression en 2021, il a par exemple remis le couvert au mois de mai dernier. «A moins qu'il ne soit arrêté, le virus de la pensée "woke" détruira la civilisation et l'humanité n'atteindra jamais Mars», avait-il alors tweeté, opposant ici l'idéologie en question à son ambition personnelle de contribuer activement à faire de l'homme une espèce interplanétaire, en commençant par une future colonisation de la planète rouge.