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La France condamne la démolition d'une école palestinienne par les autorités israéliennes

Le consulat de France à Jérusalem a fustigé la destruction par les autorités israéliennes d'une école primaire en Cisjordanie occupée. Paris martèle que «les enfants palestiniens ont le droit d'avoir accès à l'éducation».

Le 24 novembre, le consulat de France à Jérusalem a vivement réagi après le rasement d'un centre scolaire dans les territoires palestiniens occupés. «Consternation après la destruction hier par Israël d'une école à Masafer Yata. Les enfants palestiniens ont le droit d'avoir accès à l'éducation», a twitté le compte France à Jérusalem.

La diplomatie française a ainsi repris un tweet partagé par la délégation de l'Union européenne pour les Palestiniens dans lequel il est écrit en arabe : «Consterné par la nouvelle que l'ISF a démoli l'école Sfai financée par des donateurs à Masafer Yatta dans le territoire palestinien occupé, un jour après une visite diplomatique de plusieurs Etats membres de l'UE. Le droit des enfants palestiniens à l'éducation doit être respecté.» Dans les territoires palestiniens, l'Europe finance régulièrement la reconstruction de certaines maisons ou bâtiments qui sont peu après détruits de nouveau par les forces israéliennes.  

Tsahal a ainsi par exemple rasé une école primaire palestinienne près de la ville de Hébron dans le Sud de la Cisjordanie occupée le 23 novembre. Asafat, une école mixte, a été détruite à Asafat al-Fawqa, l’un des villages qui composent la région de Masafer Yatta, dont les habitants sont souvent menacés d’expulsion.

Plusieurs soldats israéliens ont bouclé la zone pendant que le bulldozer démolissait l'école. Un cliché publié par le compte de l'organisation humanitaire israélienne B'Selem montre un tas de ruines ou se trouvait l'établissement scolaire.

L’école Asafat accueillait les élèves des collectivités palestiniennes d’Asafat al-Fawqa, Asafat al-Tahta, Maghayer al-Ubaid et Tuba, dans le sud de la Cisjordanie.