Alors que depuis près d'un mois l'armée israélienne avait interrompu ses frappes en Syrie, l'Etat hébreu a, en l'espace d'une semaine, ciblé à trois reprises la capitale syrienne. Tôt dans la matinée du 27 octobre, Israël a mené plusieurs raids sur la banlieue de Damas, a indiqué le ministère syrien de la Défense.
Il a fait savoir dans un communiqué que «vers 00h30 [le 27 octobre], l'ennemi israélien a[vait] mené une agression aérienne depuis la direction des Territoires palestiniens occupés visant plusieurs sites dans les environs de Damas».
L'aéroport de Damas une nouvelle fois visé
Selon l'agence de presse publique syrienne Sana, les systèmes de défense antiaériens ont réussi à abattre «la majorité des missiles».
Par ailleurs, selon les informations rapportées par le Centre de réconciliation russe présent en Syrie, le 24 octobre en pleine journée deux chasseurs tactiques F-16 de l'armée de l'air israélienne ont mené depuis les hauteurs du Golan occupé des frappes contre des infrastructures de la ville de Damas. «La défense aérienne syrienne a abattu quatre de ces missiles», a fait savoir la même source.
Le 21 octobre, quatre avions de combat israéliens ont également visé l'aéroport civil et l'aéroport militaire de Damas dans la périphérie de la ville, avec des missiles de croisière et des bombes guidées, dont certaines ont été abattues par la défense aérienne syrienne, toujours selon le Centre de réconciliation russe. Ce n'est pas la première fois que l'Etat hébreu vise les infrastructures aéroportuaires de Syrie. En août et en septembre, l'aviation israélienne avait déjà ciblé celles d'Alep et de Damas.
Généralement, les frappes israéliennes visent à empêcher, selon les autorités du pays, les transferts d'armes iraniennes à destination du Hezbollah libanais depuis la Syrie. Par ailleurs, selon des propos d'officiels israéliens rapportés par le Jerusalem Post, Tsahal aurait détruit 90% des infrastructures iraniennes en Syrie.