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Téhéran dément «catégoriquement» tout lien avec l'agresseur de Salman Rushdie

Téhéran a réfuté tout lien avec l'homme qui a blessé l'écrivain Salman Rushdie dans une tentative d'assassinat. L'agresseur présumé, un Américain musulman chiite d'origine libanaise, a plaidé «non coupable» lors de sa présentation à un juge.

L'Iran a démenti «catégoriquement» le 15 août tout lien avec l'assaillant qui a poignardé Salman Rushdie, auteur du roman Les versets sataniques, lors d'une conférence dans le nord des Etats-Unis le 12 août.

Dans cette attaque, seuls Salman Rushdie et ses partisans mériteraient d'être blâmés et même condamnés  

«Nous démentons catégoriquement» tout lien entre l'agresseur et l'Iran, et «personne n'a le droit d'accuser la République islamique d'Iran», a affirmé Nasser Kanani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans la première réaction officielle de Téhéran à l'attaque contre l'écrivain américano-britannique.

«Rushdie s'est exposé à la colère et à la rage des gens», selon la diplomatie iranienne

«Dans cette attaque, seuls Salman Rushdie et ses partisans mériteraient d'être blâmés et même condamnés», a-t-il souligné lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Téhéran.

«En insultant les choses sacrées de l'islam et en franchissant les lignes rouges de plus d'un milliard et demi de musulmans et de tous les adeptes des religions divines, Salman Rushdie s'est exposé à la colère et à la rage des gens», a-t-il ajouté.

Hospitalisé pour des blessures graves après l'attaque, Salman Rushdie, 75 ans, va un peu mieux selon ses proches. Il n'est plus sous assistance respiratoire et «la voie du rétablissement a commencé», s'est félicité son agent Andrew Wylie dans un communiqué transmis au Washington Post.

L'agresseur présumé, Hadi Matar, un Américain d'origine libanaise âgé de 24 ans, a été inculpé de «tentative de meurtre et agression». Il a plaidé «non coupable» par la voix de son avocat