«Un mouvement qui n'était pas prévu et qui est en train de retarder l'homme de tête», a réagi en direct sur France Télévision le journaliste commentateur de la dixième étape du tour de France qui, ce 12 juillet, se déroule de Morzine à Megève, dans les Alpes.
Ce ralentissement, survenu en milieu d'après-midi à une trentaine de kilomètres de l'arrivée, a été causé par la présence de quelques manifestants assis sur la route du parcours, munis de fumigènes. Leur action a «neutralisé la course», comme l'a rapporté sur les réseaux sociaux la chaîne du service public.
Comme l’a rapporté Le Parisien, l'organisation a décidé de stopper la course momentanément afin de dégager le passage pour les coureurs. L'épreuve a pu reprendre assez rapidement, les perturbateurs ayant finalement été délogés par les forces de l'ordre.
«La perturbation non violente est notre dernière chance pour nous faire entendre et éviter les pires conséquences du réchauffement climatique», a écrit sur Twitter le collectif Dernière révolution qui, ce faisant, revendique l'action.
«Comme le gouvernement s’en fout quand on parle de la crise climatique, on doit venir s’emparer du Tour de France pour recentrer l’attention autour de ce qui compte pour notre survie. Nous devons faire réagir notre gouvernement qui nous mène à l’abattoir. On aurait préféré faire autrement mais c'est tout ce qu'il nous reste. La bonne nouvelle, c'est que tout peut encore changer», a encore commenté le groupe d'activistes dans d'autres publications.
L'épisode n'a pas tardé à provoquer une avalanche de réactions sur le même réseau social, y compris au sein de la classe politique française. «Honte à l’extrême-gauche de bloquer la belle fête sportive et populaire qu’est le Tour de France !», a par exemple écrit Marine Le Pen.