La coalition macroniste, Ensemble!, n'ayant pas obtenu la majorité absolue à l'issue des législatives le 19 juin, le maire Les Républicains (LR) de Meaux, Jean-François Copé a une nouvelle fois tendu la main à Emmanuel Macron pour gouverner.
«Depuis des semaines, je répète qu’un pacte de gouvernement est vital entre Macron et LR afin de lutter contre la montée des extrêmes», a affirmé sur Twitter l'ancien ministre.
«Sécurité, dépenses publiques, laïcité, réforme de l'Etat, il appartient aujourd’hui à la droite républicaine de sauver le pays», a-t-il ajouté, estimant que «chacun est maintenant placé devant ses responsabilités à la sortie de ce désastre électoral pour le président de la République».
De son côté la maire LR du septième arrondissement de Paris Rachida Dati a assuré sur TF1 : «Nous serons un bloc décisif puisque nous sommes un parti de la responsabilité.» «Nous ferons des propositions et nous attendrons du gouvernement de les soutenir», a-t-elle complété.
LR et ses alliés centristes de l'UDI pourraient obtenir entre 45 et 80 députés (en comptant les divers-droite) à l'Assemblée nationale, selon les premières estimations des différents instituts, contre une centaine dans la précédente Assemblée.
Mais ils pourraient jouer un rôle pivot en apportant les voix qui manquent à Emmanuel Macron pour réunir une majorité absolue.
Christian Jacob assure vouloir rester «dans l'opposition»
En revanche, cette proposition d'alliance gouvernementale n'a pas été du goût du président du parti LR, Christian Jacob. «Nous sommes dans l'opposition, nous resterons dans l'opposition», a-t-il ainsi déclaré.
L'ancien candidat à la présidentielle, Eric Zemmour (Reconquête) a aussi montré son aversion face à l'attitude de Jean-François Copé. «La fausse droite se réveille chaque fois qu’il y a un poste à prendre», a-t-il tweeté.