Jeudi 21 avril
Le président américain, Joe Biden, a annoncé une nouvelle enveloppe militaire de 800 millions de dollars à destination de l'Ukraine. Elle comprend «des armes d'artillerie lourde, des dizaines de [canons] Howitzer, 144 000 munitions ainsi que des drones», a précisé la Maison Blanche.
Dimanche 10 avril
Appelant à la fin de son discours à la mobilisation en vue du second tour, Emmanuel Macron affirme que «rien n'est joué» dans cette présidentielle.
«Mon vote n’intéresse que moi car à cet instant, je redeviens simple citoyen», déclare Jean Lassalle depuis son QG électoral.
Selon Ipsos pour France Télévisions, le député béarnais a obtenu autour de 3% des voix contre 1,21% des voix en 2017.
«J'invite solennellement nos concitoyens quelle que soit leur sensibilité à nous rejoindre», appelle le président sortant qui dit être «pleinement conscient» que les appels de certains candidats à faire barrage à «l'extrême droite» ne constituent pas «un soutien» à sa réélection.
«Ce dimanche 10 avril vous avez été plus de 36 millions à faire valoir ce droit conquis par les générations précédentes [...] le droit de vote», déclare en préambule Emmanuel Macron depuis sont QG électoral, porte de Versailles. Le candidat-président est arrivé en tête du premier tour avec 28,5% des voix, selon l'estimation Ipsos - Sopra Steria (à 20h30).
Florian Philippot, ancien bras droit de Marine Le Pen, appelle à voter pour la candidate du RN au second tour de la présidentielle face au président sortant Emmanuel Macron.
«Il faut voter Marine Le Pen pour se donner une chance de dégager Macron !», écrit-il sur Twitter.
Sur Twitter, Nicolas Dupont-Aignan appelle «les Français à tout faire pour faire barrage à [Emmanuel] Macron» et annonce qu'il votera pour Marine Le Pen. Le candidat de Debout La France a réuni autour de 2% des voix selon les instituts de sondage.
Nathalie Arthaud ne donne pas de consigne de vote pour le second tour. La candidate de Lutte ouvrière a récolté entre 0,5% et 1% des voix selon les instituts de sondage.
Le candidat NPA à la présidentielle qui a récolté moins de 1% des voix selon les premières estimations, Philippe Poutou, appelle à «ne pas donner une voix» à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, mais sans donner de consigne de vote pour Emmanuel Macron, «qui n'est en rien un rempart contre l'extrême droite».
«Notre consigne de vote est claire : pas une voix ne doit aller à l'extrême droite», martèle-t-il. «Pour autant, nous ne donnerons pas de consigne de vote en faveur de Macron, car c'est un pompier pyromane dont les politiques sont une des causes de la montée du RN», ajoute-t-il.
«A la fin de cette campagne, j'ai la fierté de ne pas être devenu un politicien, je n'ai jamais menti pour gagner un point dans les sondage», déclare Eric Zemmour qui a récolté environ 7% des voix selon les premières estimations.
Malgré ses désaccords avec Marine Le Pen, le candidat de Reconquête! appelle à voter pour la candidature de Rassemblement national.
«Il ne faut pas donner une seule voix à Madame Le Pen», martèle Jean-Luc Mélenchon.
Prenant la parole, Marine Le Pen exprime «sa gratitude» envers les électeurs qui ont voté en sa faveur. «Ce qui jouera ce 24 avril n'est pas un vote de circonstance mais un vote de société, de civilisation», déclare-t-elle. Pour rappel, la candidate du Rassemblement national est arrivée seconde de ce premier tour en récoltant entre 21 et 24% selon les instituts de sondages.
Le candidat communiste Fabien Roussel, qui a récolté un peu plus de 2% des voix selon les dernières estimations, appelle à «battre l'extrême droite».
Yannick Jadot appelle «à déposer dans l'urne un bulletin Emmanuel Macron».
«Notre vote ne vaut pas caution [pour Emmanuel Macron] créer les conditions du rassemblement pour faire échec à l'extrême droite», souligne le candidat écologiste depuis son QG. Pour rappel, le candidat écologiste a récolté entre 4 et 5% des voix selon les premières estimations.
Valérie Pécresse «assume tout [sa] part» dans la défaite des Républicains à la présidentielle. Elle annonce qu'elle votera Emmanuel Macron.
Actant sa défaite, Anne Hidalgo appelle à voter pour Emmanuel Macron. La candidate socialiste a récolté autour de 2% des suffrages, le pire échec de l'histoire du Parti socialiste.
Le Parti socialiste et la droite LR ont connu leurs plus bas historiques lors d'une élection présidentielle, la candidate socialiste Anne Hidalgo recueillant environ 2% des voix au premier tour, tandis que Valérie Pécresse avoisine les 5% ou moins, selon les estimations des instituts de sondage.
La maire de Paris fait moins bien que l'ex-socialiste Benoît Hamon en 2017 (6,36%), qui avait déjà réalisé un score historiquement bas.
A droite, la présidente de la région Île-de-France arrive, très loin derrière le score de François Fillon en 2017 (20,1%), pourrait même finir en dessous des 5% des voix synonyme de non remboursement des frais de campagne. Pour les deux partis longtemps dominants de la vie politique française, cette journée ressemble à une descente aux enfers qui devrait signifier une vaste refondation à venir.
Comme en 2017, Emmanuel Macron et Marine Le Pen s'affronteront au second tour de l'élection présidentielle, avec un net avantage au président sortant crédité de 27 à 29,5% des suffrages devant la candidate du RN, donnée à 23/24% à l'issue du premier tour ce 10 avril.
Après des mois d'une campagne atypique qui a peu mobilisé, l'abstention a été plus élevée qu'il y a cinq ans, entre 26 et 29%, selon les instituts de sondage.
Avec la troisième place de l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon (20/21%), ce scrutin confirme l'écroulement des deux partis ayant gouverné la France de la Ve République jusqu'en 2017, qui réalisent le pire score de leur histoire: Valérie Pécresse (LR) autour de 5% des suffrages et Anne Hidalgo (PS) avec 2%.
A 17h, le ministère de l'Intérieur a fait état d'une participation de 65% en métropole, contre 69,42 % à la même heure au premier tour de l'élection présidentielle de 2017. Une légère baisse donc, malgré de longues files d'attente devant les bureaux de votes dont certains internautes ont témoigné dans l'après-midi.
Le président de la République sortant Emmanuel Macron a voté au Touquet (Pas-de-Calais).
Le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste, Philippe Poutou, a voté à Bordeaux.
La candidat Jean Lassalle a voté à Lourdios-Ichère (Pyrénées-Atlantiques).
D'après les chiffres du ministère de l'Intérieur, la participation à 12h s'élève à 25,48%. Ce taux de participation était de 28,54% à la même heure lors du premier tour en 2017.
Le candidat de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a voté à Yerres (Essonne).
La candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, a glissé son bulletin dans l'urne dans son fief d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).
La candidat écologiste, Yannick Jadot, a voté dans le Xe arrondissement de Paris.
La candidate de Lutte ouvrière, Nathalie Arthaud, a voté à Pantin (Seine-Saint-Denis).
Le candidat Reconquête ! à l'élection présidentielle, Eric Zemmour, a voté dans le VIIIe arrondissement de la capitale.
A la Réunion, le taux de participation à 12h (heure locale) était de 20,65% à 12h contre 18,64% en 2017 à la même heure, selon le Haut-commissariat de la République. A Mayotte, il s'établissait à 16,98% à 12h, contre 14,66% en 2017 à la même heure, selon la même source.
En Guadeloupe, le taux de participation à 17h (heure locale) atteignait 37,08% contre 34,17% à la même heure en 2017, selon le Haut-commissariat de la République. Sur l'île voisine de la Martinique le taux de participation à 17h atteignait 35,1% contre 34,82% en 2017 à la même heure, d'après la même source.
A Saint-Pierre et Miquelon, le taux de participation enregistré à 17h (heure locale) était de 44,40%, d'après le Haut-commissariat de la République.
En Nouvelle-Calédonie, le taux de participation à 17h (heure locale) était de 33,04%, selon le Haut-commissariat de la République, contre 41,80% à la même heure en 2017. A Wallis et Futuna, il était de 44,92% à 17h (heure locale), contre 49,15% en 2017, selon la même source.
Selon l'estimation du Haut-commissariat de la République, 23,78% des électeurs de Polynésie française s'étaient déplacés à 17h (heure locale) contre 43,97% à la même heure en 2017.
La candidate Les Républicains Valérie Pécresse a glissé son bulletin dans l'urne à Vélizy-Villacoublay (Yvelines).
Le candidat communiste Fabien Roussel a voté à Saint-Amand-les-Eaux (Nord).
Le candidat Insoumis à l'élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon a voté à Marseille.
Le président des Patriotes, Florian Philippot, a voté à Forbach (Moselle).
L'ancien président de la République François Hollande a voté dans son fief de Tulle (Corrèze).
Le Premier ministre Jean Castex a déposé son bulletin dans l'urne à Prades (Pyrénées-Orientales).
La candidate du Parti socialiste (PS) Anne Hidalgo a voté dans le XVe arrondissement de Paris.
L'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a voté dans le XVIe arrondissement de la capitale.
L'ancien Premier ministre Edouard Philippe a voté au Havre dès l'ouverture des bureaux de vote.
Les bureaux de vote ont ouvert à 8h en France métropolitaine.
Plus de 48 millions de Français sont appelés aux urnes ce 10 avril pour le premier tour de l'élection présidentielle.
Ils devront choisir entre douze candidats parmi lesquels le président de la République sortant Emmanuel Macron mais également Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Eric Zemmour, Valérie Pécresse, Yannick Jadot, Fabien Roussel, Anne Hidalgo, Jean Lassalle, Nicolas Dupont-Aignan, Philippe Poutou et Nathalie Arthaud.
Les premières estimations des résultats seront communiquées à 20h. Le ministère de l'Intérieur donnera les premiers chiffres de la participation à 12h.