France

Présidentielle : le policier Alexandre Langlois retire sa candidature et vise les législatives

Le policier syndicaliste Alexandre Langlois s'était lancé dans l'aventure d'une candidature pour la présidentielle 2022 : il annonce qu'il s'en retire mais qu'il a désormais comme objectif les élections législatives de juin.

Dans un communiqué transmis à RT France, le policier syndicaliste Alexandre Langlois annonce le retrait de sa candidature à l'élection présidentielle 2022 : «Nous pensions créer une dynamique par un envoi rapide des parrainages par des élus nous soutenant. Malgré les efforts que mon équipe de campagne et moi-même avons fournis, cette stratégie n’a malheureusement pas abouti.»

Avant de poursuivre : «Comme je l’avais annoncé, mon engagement a pour vocation de défendre des valeurs et des idées, non un ego. Aussi je retire ma candidature à l’élection présidentielle, pour que les élus qui me soutiennent puissent apporter leur parrainage à celui des candidats qui leur apparaîtra comme le plus compatible avec notre projet, pour offrir un choix aux Français et éviter que cette élection présidentielle ne leur soit volée par les médias, les sondages et les "élites" qui se sont éloignées du peuple, mais qui veulent garder le pouvoir, par des artifices juridiques, en opposition avec les valeurs démocratiques de notre République.»

Le rebelle de la police nationale annonce également qu'il se lance dans le scrutin des législatives qui se tiendra en juin 2022.

En route pour les législatives... Avec Kuzmanovic ?

Fort d'un emblème représentant un phénix et les mots-clefs «liberté responsabilité», le fonctionnaire du renseignement territorial explique qu'il se présentera dans la IVe circonscription du Morbihan, où se trouve son domicile breton.

Sans préciser de quelconque étiquette, Alexandre Langlois, soutien notoire des Gilets jaunes, livre la piste politique suivante dans son allocution : «Je considère, et ce n’est que mon opinion, que le programme de Georges Kuzmanovic est le plus abouti, le plus sérieux malgré deux points sur lesquels j’attends des prises de position plus claires : l’Union européenne et surtout le Référendum d’initiative citoyenne (RIC) constitutionnel.» Contacté par RT France, Alexandre Langlois a estimé que sa circonscription se trouvait dans une situation «particulière» : tour à tour convoité et délaissé par les formations EELV et PS, le secteur a finalement échu à un élu très implanté qui s'est tourné vers Libertés et territoires, «l'aile gauche de LREM, on va dire», précise Alexandre Langlois.

Et de diagnostiquer : «C'est une circo qui vote au centre droit mais pas celui de Macron et même ceux qui étaient favorables au président en ont marre.»

Antoine Boitel