France

«Fasciste on aura ta peau !» : Marine Le Pen prise à partie par des antifas à Brest (VIDEOS)

Des militants antifas ont réservé un accueil mouvementé à la candidate RN pour la présidentielle lors de sa visite à Brest ce 1er février sur le thème de l'insécurité. Lors de sa visite, la candidate a dénoncé «l’ensauvagement de la délinquance»

Avec des cris comme «Fasciste on aura ta peau !» ou «Marine, casse-toi ! Brest est antifa», quelques dizaines de militants antifascistes ont chahuté l'arrivée de Marine Le Pen en gare de Brest (Finistère) en fin de matinée ce 1er février. La candidate du Rassemblement national se déplaçait dans la ville dans le cadre de sa campagne électorale pour aborder les questions de sécurité et afin, entre autres, de visiter le  quartier de Pontanézen en proie aux violences urbaines depuis deux semaines. Selon le quotidien local Le Télégramme ces militants hostiles à sa visite avaient répondu à l’appel du collectif Vigilance Initiatives syndicales antifascistes 29.

La candidate s'est dirigée en voiture ensuite vers le quartier de Pontanézen où elle est descendue de voiture seulement quelques minutes avant de reprendre son véhicule pour visiter le commissariat de la police nationale situé quelques dizaines de mètres plus loin. Les opposants encore présents ont continué à donner de la voix contre sa présence dans la ville bretonne. Marine Le Pen a été contrainte de réaliser ce parcours en voiture pour des raisons de sécurité, selon les informations du Télégramme.

Une visite dont le but selon les propos de la présidente du RN était «d’apporter son soutien aux policiers qui sont en première ligne face à cette situation». 

Les cris ont continué lors de la sortie de la candidate. Selon les informations d'un journaliste de RFI présent sur les lieux, elle aurait annulé une déambulation dans les rues pour des raisons de sécurité.

Marine Le Pen s'est ensuite rendue vers 13h à l'hôtel Océania, protégé par la police, où elle a pu tenir une conférence de presse sur le thème de l'insécurité. Elle y a ainsi dénoncé «l’ensauvagement de la délinquance» qu'elle a attribué à près de «40 ans de laxisme» de la part de la classe politique. Elle a également estimé que la «sécurité [devait] être le premier des droits, la première des libertés.»

A 15h, Marine Le Pen a repris le train et quitté Brest encore sous les cris de quelques militants et sous protection policière.