France

Écarté de BFMTV et RMC, Jean-Jacques Bourdin fustige une «décision unilatérale»

Visé par une plainte pour agression sexuelle, Jean-Jacques Bourdin a été «temporairement» suspendu par BFMTV et RMC. L'animateur a fustigé la «décision unilatérale» d’Altice, la maison-mère des deux médias.

L'animateur de télévision et de radio Jean-Jacques Bourdin, visé par une plainte pour agression sexuelle, a été «temporairement» écarté le 22 janvier de l'antenne sur BFMTV et RMC par la maison-mère des deux médias, Altice. L'animateur a dénoncé une «décision unilatérale».

«Ce retrait temporaire de l'antenne permettra d'éviter les instrumentalisations politiques et médiatiques de cette affaire. Le groupe rappelle que Jean-Jacques Bourdin conteste vigoureusement les faits dénoncés et bénéficie de la présomption d'innocence», a indiqué Altice dans un communiqué. Cette décision a été prise pour ne pas porter préjudice» au «fonctionnement quotidien» de BFMTV et RMC, a précisé le groupe. 

L'animateur de télévision a regretté «la décision unilatérale du Groupe BFMTV et RMC» de l'écarter de leurs antennes, rappelant qu'il «conteste les faits». «Je regrette la décision unilatérale du Groupe BFMTV et RMC de me retirer des antennes pour prévenir des risques d'instrumentalisation de la plainte dont je fais l'objet», a écrit le journaliste dans un communiqué transmis à l'AFP par son avocat, Christian Saint-Palais. «Je rappelle que je conteste les faits qui me sont reprochés et déplore que le principe de présomption d'innocence soit ignoré», a-t-il souligné avant d'ajouter : «Je tiens à remercier les auditrices, auditeurs, téléspectatrices et téléspectateurs qui me témoignent leur soutien».

Une enquête pour des soupçons de tentative d'agression sexuelle a été ouverte après la plainte qu'a déposée une ancienne employée de BFMTV/RMC contre le journaliste, a indiqué le 18 janvier le parquet de Paris, sollicité par l'AFP. Les investigations ont été confiées au commissariat du XVIe arrondissement, selon la même source.