France

Le compte Twitter de Booba accessible après une suspension pour «viol» de la politique du réseau

Booba a vu son compte Twitter temporairement suspendu pour avoir «violé» la politique du réseau social en matière de médias sensibles. La plateforme aurait agi ainsi à cause d'une photo de profil jugée trop violente.

Le compte Twitter de Booba a été «temporairement indisponible» car «il viol[ait]» la politique du réseau social en matière de médias sensibles, pouvait-on lire ce 8 janvier, dans la matinée, sur le profil du rappeur français.

Plus tard dans la journée, le compte a été rendu accessible de nouveau pour les internautes. 

L'artiste quadragénaire, à qui il arrive régulièrement de voyager en France bien que résidant depuis plus d'une décennie à Miami (Floride), avait ces derniers jours multiplié les publications critiquant la politique vaccinale du gouvernement français – jusqu'à en être encensé par des élus de La France insoumise – tout en ayant exprimé son opposition à la vaccination des enfants.

Quant au contenu qui a précisément poussé le réseau social à suspendre temporairement le compte de l'homme aux 5,6 millions d'abonnés, il semblerait qu'il ne soit en rien lié aux publications de Booba sur la vaccination. En effet, selon BFM TV, Twitter aurait ainsi agi «à cause de sa photo de profil, montrant Dark Vador et un Ewok coupé en deux». Version que l'artiste lui-même a avancée dans un tweet mis en ligne depuis la récupération de son compte. 

Sans plus de précision, la plateforme avait initialement redirigé les internautes qui souhaitaient «en savoir plus» vers sa page de politique en matière de médias sensibles.

Pour rappel, Booba a été définitivement banni fin 2020 d'Instagram sur fond de querelles l'opposant à d'autres rappeurs, sans lien aucun avec la crise sanitaire. Le «duc de Boulogne» ayant plusieurs fois utilisé le réseau social pour y poster du contenu privé impliquant ses rivaux. 

Dans des publications injurieuses sur sur le même réseau social, le rappeur avait, par le passé, également encouragé à «pourrir» la vie de Zineb El Rhazoui, écrivain et ex-journaliste à Charlie Hebdo, qui avait appelé les policiers à tirer «à balles réelles» sur les «racailles» attaquant les forces de l'ordre.