France

Trains : possible d'enlever le masque «rapidement» si «besoin impératif de boire ou de manger»

Expliquant vouloir avant tout éviter le phénomène «de la personne qui retire son masque en mangeant des chips pendant plusieurs minutes voire plusieurs heures», le ministre des Transports a fait part d'une concession en cas de «besoin physiologique»

Il reste possible de manger et boire «rapidement» en cas de besoin dans les transports collectifs même si la consommation de nourriture et boissons est formellement interdite, selon le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari ce 3 décembre.

«Si vous avez un besoin impératif de boire ou de manger dans le train parce que vous êtes fragile ou simplement parce que vous avez ce besoin physiologique, vous pourrez retirer votre masque et boire [ou] manger rapidement et le remettre tout de suite après», a déclaré le ministre sur BFMTV.

«Ce qu'on veut éviter [...], c'est les phénomènes, qui sont marginaux mais qui existent, de la personne qui retire son masque en mangeant des chips pendant plusieurs minutes voire plusieurs heures», a-t-il ajouté, poursuivant : «C'est ce genre d'abus-là que nous voulons éviter.»

Le Premier ministre Jean Castex avait annoncé le 27 décembre que la consommation de boissons et d'aliments serait «interdite dans [...] les transports collectifs, y compris longue distance» à partir du 3 janvier

Un décret paru le 1er janvier au Journal officiel interdit par ailleurs la vente à bord jusqu'au 23 janvier – ce que Jean-Baptiste Djebbari a qualifié de «mesure [...] de bon sens» –, mais n'interdit pas la consommation. La SNCF, notamment, a cependant suivi les consignes de Jean Castex, et interdit de boire et manger à bord, rappelant que le ministère des Transports avait précisé que cette mesure serait appliquée «avec discernement».

La cinquième vague de Covid-19 continue par ailleurs de perturber les trains régionaux, certains cheminots étant malades, cas contact ou devant garder leurs enfants. La compagnie a ainsi annulé le 3 janvier 7% de ses TER, mais la pandémie n'a pas eu d'impact sur le trafic des grandes lignes et de la banlieue parisienne, selon un porte-parole.