L'avocat Charles Consigny suggère de faire payer les non-vaccinés hospitalisés pour le Covid

L'avocat Charles Consigny suggère de faire payer les non-vaccinés hospitalisés pour le Covid© CARLA BERNHARD Source: AFP
Entrée du service de réanimation au CHU de Pointe-a-Pitre le 3 septembre (image d'illustration).
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L'avocat et chroniqueur des Grandes gueules a exhumé l'idée de faire payer leurs frais d'hospitalisation à ceux qui refusent la vaccination. Il a par ailleurs plaidé pour l'obligation vaccinale.

Une idée qui fait son chemin. Six mois après le député Jean-Christophe Lagarde, le chroniqueur Charles Consigny a déclaré le 20 décembre dans les Grandes gueules sur RMC qu'il faudrait faire payer «l'entrée en réanimation aux non-vaccinés». 

«Je suis pour la vaccination. Je pense que la vaccination est la seule chose qui va nous sortir de cette crise. Je ne comprends pas d'ailleurs qu'on continue à nous emmerder autant avec le Covid [...] Je connais des tas de gens qui ont le Covid, y compris des gens de cinquante ans etc. et qui vont très bien qui sont chez eux, protégés d'une forme grave grâce au vaccin», a-t-il estimé avant d'aborder la question des non-vaccinés.

«Je fais confiance à l'industrie», assure Charles Consigny

«Je ne comprends pas pourquoi on continue de raisonner comme si on n'avait pas les vaccins [...] C'est pour ça que j'ai proposé que les non-vaccinés paient eux-mêmes leurs frais d'hospitalisation, et même qu'ils paient à l'entrée à l'hôpital», a-t-il ajouté. Relancé par le journaliste Olivier Truchot lui objectant que cette approche était très «américaine», l'avocat a rétorqué que c'était là «un très beau pays». 

Et le chroniqueur de se lancer dans un éloge de l'industrie, non sans aborder lui-même les limites de son discours : «Je suis libéral et capitaliste. Je fais confiance à l'industrie. J'aurais fait confiance à l'industrie du tabac avant qu'on n'en découvre les méfaits», a-t-il ironisé. 

«Espérons quand même que ces vaccins ne déclenchent pas de maladies neuro-dégénératives à horizon de deux trois ans, sinon on aura l'air fins», a-t-il encore plaisanté avant de se prononcer plus sérieusement sur l'obligation vaccinale. 

L'idée a déjà été abordée par le député et président du parti centriste UDI qui en avait assumé sa dimension «provocatrice» le 13 juillet à l'Assemblée nationale : «J'en ai assez de tous ces gens qui nous disent que c'est une atteinte aux libertés de demander la vaccination. Ces gens-là ont un problème avec la liberté. La liberté, c'est pouvoir choisir, mais c'est aussi d'assumer les conséquences de son choix», avait-il justifié, évoquant une «dictature des antivax». 

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