Ce 16 décembre, le gouvernement français a annoncé que la France rétablira à partir de samedi l'obligation de «motifs impérieux» pour les voyageurs en provenance et à destination du Royaume-Uni, afin de faire face à «la diffusion extrêmement rapide du variant Omicron» dans ce pays.
Il y aura «obligation de disposer d'un motif impérieux pour se rendre ou venir du Royaume-Uni, pour les personnes non vaccinées comme les personnes vaccinées», mais ces motifs «ne permettront pas de se déplacer pour raisons touristiques ou professionnelles», a précisé le gouvernement dans un communiqué. Il a aussi appelé les voyageurs à reporter leur séjour au Royaume-Uni.
Plus tôt dans la matinée, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a précisé d'autres mesures prises afin de limiter la propagation du variant Omicron du Covid-19.
La validité des tests pour se rendre en France depuis le Royaume-Uni sera ainsi réduite de 48 heures à 24 heures, a-t-il indiqué sur BFMTV et RMC. Les motifs de voyage seront «limités aux résidents français et à leurs familles», et les déplacements de tourisme ou professionnels pour des personnes qui ne sont pas résidentes en France seront «limités».
Les personnes qui arrivent sur notre sol du Royaume-Uni devront s'isoler dans un lieu qu'elles choisiront, pendant sept jours, contrôlé par les forces de sécurité
Un isolement sera en outre requis à l'arrivée, dans un lieu que les voyageurs «choisiront, pendant sept jours, contrôlé par les forces de sécurité». Cet isolement pourra toutefois être levé au bout de 48 heures, si un test réalisé à l'arrivée en France s'avère négatif. «Il faudra s'enregistrer sur une application qui générera un arrêté préfectoral d'isolement», a précisé Gabriel Attal.
Des mesures visant à ralentir l'arrivée d'Omicron en France «le temps qu'on vaccine avec des doses de rappel»
Le secrétaire d'Etat a évoqué un «contrôle encore plus drastique que celui qui existe aujourd'hui» pour les voyageurs en provenance du Royaume-Uni, dont l'objectif est de «ralentir au maximum l'arrivée de cas de variant Omicron sur notre sol, le temps qu'on vaccine avec des doses de rappel».
«Cela permet de resserrer encore les mailles du filet pour ralentir au maximum» la propagation d'Omicron, a-t-il insisté.
En France 240 cas de ce nouveau variant ont été détectés, mais «il y en a probablement plus», a ajouté Gabriel Attal, après avoir précisé qu'«Omicron devient majoritaire en Grande-Bretagne, s'il ne l'est pas déjà».