France

Attaque au sabre à Cherbourg : deux policières blessées, Darmanin réagit

Après avoir porté des coups de sabre au visage de deux policières, un individu a été neutralisé à Cherbourg. Une fois interpellé, il a été évacué par l'hélicoptère Dragon 50 de la Sécurité civile.

Ainsi que la rapporté l'antenne Cherbourg-en-Cotentin (Basse-Normandie) de France Bleu, l'attaque s'est déroulée vers 16h le 2 décembre à la station-service du centre Leclerc de Tourlaville.

Un individu a blessé deux policières qui étaient venues l'interpeller après un vol de voiture, a relaté la radio locale, précisant que l'homme en question était sorti du véhicule en brandissant un katana (un sabre japonais). «[Il] s’est dirigé vers le véhicule de police, blessant au menton une policière avec son arme blanche. Une deuxième policière est alors sortie et s’est pris un coup également, au niveau de la tête», a détaillé France Bleu.

Faisant usage de leur arme, les deux agents ont réussi à le neutraliser en le plaquant au sol. De nombreux véhicules de police, de pompiers et des ambulances sont intervenus.

«Les policiers ont tiré 3 coups de feu, l'assaillant est blessé», a de son côté rapporté un journaliste de Valeurs actuelles.

Selon la radio locale, l'assaillant, une fois interpellé, a été évacué par l'hélicoptère Dragon 50 de la Sécurité civile.

«Lors d’une intervention sur un vol de véhicule à Cherbourg, deux policiers ont été blessés. Soutien à la police nationale», a réagi sur les réseaux sociaux le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.

De nombreuses armes blanches réparties dans deux sacs différents

Selon une information rapportée plus tard par l'AFP, l'individu était porteur de nombreuses armes blanches, notamment des couteaux, répartis dans deux sacs différents. L'homme était connu de la justice pour des faits liés à des stupéfiants. Sa dernière condamnation, pour conduite sous l'emprise de stupéfiants, remontait à 2016.

Né en janvier 1985, il sera soumis à des analyses toxicologiques pour savoir s'il était sous l'emprise des stupéfiants au moment des faits. 

Yves Le Clair, procureur de la République à Cherbourg, a écarté toute motivation terroriste. «Il n'y a aucune revendication particulière», a précisé le magistrat.