Alors qu'Emmanuel Macron a dénoncé des «crimes inexcusables pour la République» à l'issue d'une cérémonie officielle à Bezons (95) pour les 60 ans du massacre d’Algériens perpétré le 17 octobre 1961, la droite s'est insurgée contre cette nouvelle prise de position du président.
«L’Algérie crache sur la France et Emmanuel Macron fait pénitence. La chef de l’Etat doit inspirer la fierté et non la honte d’être Français. Autrement comment s’étonner que les populations immigrées ne souhaitent pas s’assimiler ?», a ainsi réagi le président de Debout la France et candidat à la présidentielle de 2022, Nicolas Dupont-Aignan.
Pour le député Les Républicains Eric Ciotti, «la propagande victimaire antifrançaise du président [Emmanuel] Macron est indécente». «Nous attendons toujours la commémoration par le président du massacre d’Oran du 5 juillet 1962 où le FLN a massacré plusieurs centaines de pieds-noirs et harkis fidèles à la France», a-t-il ajouté.
Avant même la publication du communiqué reprenant les déclarations du chef de l'Etat, plusieurs responsables de droite étaient montés au créneau pour dénoncer la reconnaissance de l'implication de l'Etat français dans cet événement. Pour la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, «alors que l’Algérie nous insulte tous les jours, Emmanuel Macron continue à rabaisser notre pays». «Ces repentances à répétition deviennent insoutenables et attentent à l’image de la France !», a-t-elle poursuivi.
Pour le candidat à la présidentielle des Patriotes, Florian Philippot, «[Emmanuel] Macron prend vraiment la France pour un paillasson». «C’est repentance permanente avec lui ! Insupportable ! La France est éternelle, le macronisme heureusement passager ! Que ce soit le plus passager possible !», s'est-il exclamé sur les réseaux sociaux.