1,5354 euro, c'est le prix moyen à la pompe du litre de gazole, soit une augmentation de près de 28% en une année, écrasant au passage le record de 2018, d'après un article publié par Les Echos s'appuyant les données du ministère de la Transition écologique publiées le 11 octobre. Le Sans Plomb 95 n'a en revanche pas encore atteint son niveau de 2012, affichant 1,6073 euro à la pompe contre 1,6664 à l'époque. La hausse avait été en partie causée par des tensions géopolitiques au Moyen-Orient.
Ce sont les classes populaires et les plus défavorisées qui sont le plus durement frappées par cette hausse. Le carburant représente en effet pour elles 10% de leur budget mensuel, contre 3% pour les 10% de foyers les plus aisés selon une étude de la Chaire économie du climat de l'université Paris Dauphine, citée par le quotidien économique.
Le gouvernement avait laissé entendre qu'il serait prêt à donner un coup de pouce. Le 6 octobre, Bruno Le Maire, ministre des Finances, avait en effet affirmé que «sur le diesel et l’essence, si l’envolée se poursuit, il faudra réagir». Evoquant l'augmentation du gaz et de l'électricité, le ministre avait indiqué que «s’il faut le faire sur le carburant, nous sommes prêts à le faire». Il a toutefois également souligné que favoriser les voitures électriques étaient une piste privilégiée car en accord avec les ambitions du gouvernement de tendre vers une croissance verte.