Selon plusieurs médias locaux, près de 400 personnes se sont rassemblées, le 7 octobre, en Martinique pour contester la mise en place de l'obligation vaccinale et du pass sanitaire dans les établissements de santé ou pour les pompiers au courant du mois d'octobre. Le rassemblement a eu lieu devant le Centre hospitalier universitaire (CHUM) puis à proximité de l'agence régionale de santé (ARS).
«Il était important pour nous de dire à ce gouvernement que nous ne sommes pas isolés. La résistance se fait sur tous les territoires, tant dans l'Hexagone, que dans le monde entier», a déclaré à Radio Caraïbes International Magalie Zammor, secrétaire générale de la CGTM-Santé.
Des manifestations similaires sont prévues ce même 7 octobre en Guadeloupe et en Guyane. Ces mobilisations coordonnées sont initiées par des syndicats qui ont demandé à plusieurs corps de métier – concernés par cette décision gouvernementale – de se rendre devant les CHU de Pointe-à-Pitre et de Cayenne. Si les travailleurs sociaux, les soignants ou les pompiers ne disposent pas d'un schéma vaccinal complet, leur contrat sera suspendu.
Dans le communiqué commun, les syndicats déclarent refuser «la suspension autoritaires [des] contrats de travail, [des] salaires, l'interdiction d'exercer, en dehors de tout respect [des] droits individuels et collectifs».
Il est en outre indiqué que les populations de ces trois départements «ont dû faire face au Covid dans des conditions inhumaines ayant entraîné des centaines de décès». «Au grand jour, les manquements inadmissibles de l'Etat, dans nos pays ont été révélés», estimant que cette situation «perdure depuis plusieurs années». Ils ont qualifié cet événement de «journée internationale de lutte».