«On ne ressent pas d’attente particulièrement forte autour d’une urgence qu’il y aurait à adapter ou alléger le pass sanitaire aujourd’hui. Les Français se sont emparés de cet outil, ils ont vu que cet outil est extrêmement simple», a déclaré le 7 octobre le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, lors d'une conférence de presse à l'issue du Conseil des ministres.
Et la voix de l'exécutif d'affirmer que les secteurs les plus touchés par la pandémie avaient «bien vu» que le pass sanitaire était l'outil qui leur avait permis de poursuivre une activité «alors même que sévissait une quatrième très forte».
«Si adaptation du pass il devait y avoir, elle ne saurait être envisagée avant le 15 novembre», a par ailleurs souligné Gabriel Attal, expliquant que la levée d'une telle mesure se baserait à la fois sur le taux d'incidence du virus sur le territoire mais aussi sur l'évolution de la couverture vaccinale dans le pays.
En outre, le porte-parole du gouvernement a affirmé que les tests de dépistage ne constituaient «pas un vaccin de substitution», défendant ici la volonté de l'exécutif de mettre fin, dès le 15 octobre, à la gratuité des tests de «confort», ainsi que les avait qualifiés le Premier ministre Jean Castex quelques jours plus tôt.