France

Xavier Bertrand estime qu'«il y a aujourd'hui un vrai risque de guerre civile» en France

Le candidat à la présidentielle a illustré sa crainte de «guerre civile» par l'exemple de «Marseille et de certains villes, [où] vous avez un check-point à l'entrée d'un quartier [...] vous avez des gangs qui se battent avec des kalachnikovs».

Le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand, candidat à l'élection présidentielle 2022, a jugé le 19 septembre dans l'émission Le Grand jury qu'«il y a[vait] aujourd'hui un vrai risque de guerre civile» en France et que «le président de la République doit tout faire pour l'éviter».

Relancé sur le sujet, Xavier Bertrand a fait référence à l'ancien ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, qui avait pointé la situation dans les quartiers défavorisés, en 2018 au moment de sa démission : «On vit côte à côte, je crains que demain on ne vive face à face, nous sommes en face de problèmes immenses.»

Bertrand assure vouloir mettre fin à «l'impunité»

Xavier Bertrand a ensuite pris l'exemple de «Marseille et de certains villes, [où] vous avez un check-point à l'entrée d'un quartier [...] vous avez des gangs, des bandes qui se battent avec des kalachnikovs, c'est quoi, c'est pas une guerre civile ?» Selon lui, Emmanuel Macron «n'a jamais pris la mesure de l'insécurité dans notre pays et des violences».

Au rang des propositions, l'ex-ministre, qui refuse de passer par la primaire de son ancien parti LR, a estimé qu'il fallait mettre fin à «l'impunité», c'est-à-dire que «toute sanction doit effectivement avoir une peine au bout et rapidement».