Comme annoncé dans la soirée du 15 septembre par Eric Pliez, maire (DVG) du XXe arrondissement de Paris, l'ouverture d'une salle de shoot dans le secteur n'a pas été écartée malgré une vive opposition des habitants. «A l’image des trois salles prévues dans les Xe et XIXe, ce lieu existera bel et bien, y compris dans le XXe, je prendrai pleinement ma part», avait notamment déclaré l'édile sous les huées de centaines de citoyens en colère appelant à sa démission.
Si on ouvre une salle de ce type, on aura forcément des dealers qui viendront se rapprocher de la salle
Trois jours plus tard, de nombreux riverains se sont rassemblés devant leur mairie afin de clamer une nouvelle fois leur exaspération. Sur place, notre journaliste Charles Baudry a couvert le rassemblement.
«Nous nous sommes aperçus que les élus ont tendance à vouloir essayer de mettre des salles [de shoot] dans des zones où il y a beaucoup d’enfants et de population», a déploré au micro de RT France Agnès Salom, habitante de l'arrondissement.
«Le principe qui préside à l'instauration de ce type de salles c'est qu'elles s'installent en général à proximité d'un lieu de trafic de crack, sur le XXe arrondissement il n'y a pas de crack ! [...] Mécaniquement, si on ouvre une salle de ce type, on aura forcément des dealers qui viendront se rapprocher de la salle, on aura donc une importation de dealers qu'on n'a pas sur l'arrondissement», s'est inquiété Dominique Boyajean, conseiller d’arrondissement LR avant d'exprimer sa colère : «On n'est pas des arrondissements poubelles !»