Ce 14 septembre, une journée de mobilisation contre l'obligation vaccinale imposée au personnel soignant (qui doit rentrer en vigueur le lendemain) a lieu partout en France. A l'appel de la CGT Santé, des manifestants doivent en effet se rassembler à Paris, Toulouse, Marseille, Lyon ou encore Grenoble afin de protester contre cette mesure qu'ils jugent discriminatoire.
Des rassemblements sont prévus devant des lieux symboliques tels que le ministère de la Santé, mais également les ARS et les hôpitaux.
Des prises de paroles expriment leur défiance à la vaccination obligatoire, mais pas au vaccin en tant que tel. La stratégie contraignante du gouvernement revient à «se tromper de problème» selon des manifestants.
Pour une «vaccination éclairée et consentie»
Dans un tract, la CGT Santé dénonçait une «stigmatisation», tout en se disant favorable à la «vaccination éclairée et consentie». «C'est par l'information, la pédagogie, le débat que les doutes qui subsistent peuvent être levés, et non par la menace et la sanction», écrit ainsi la CGT Santé.
«Il vaut mieux convaincre plutôt que contraindre», résume pour sa part Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.
A compter du 15 septembre, les professionnels de santé ne pouvant justifier de leur vaccination risqueront une suspension de contrat. Il leur restera alors un mois pour présenter un schéma vaccinal complet.
Le syndicat redoute les conséquences possibles de cette mesure en pleine pandémie. «Si 5 ou 10% du personnel des hôpitaux s'en va, c'est une catastrophe sanitaire» analysait ainsi Philippe Martinez début septembre.