«J'espère un mouvement collectif important, notamment de ma profession médico-sociale que je trouve difficile à mobiliser. J'en appelle à tout le personnel de santé et du médico-social à s'unir, à ne pas avoir peur. On est en train de vivre un tournant, il faut qu'on résiste à cette privation de liberté», a confié le 9 septembre au micro de RT France Anne Lise Pena, une éducatrice spécialisée âgée de 48 ans, qui a entamé fin août une grève de la faim pour protester contre le pass sanitaire.
Originaire de Vendine (Haute-Garonne), elle a été soutenue le jour même par des manifestants venus à pied de Saint-Orens, près de Toulouse, ville distante de 25 kilomètres. «On voulait rendre publique son action [...] Elle ne fait pas ça pour la gloire», a témoigné sur place une de ses collègues, Marie Del Cerrot.
«C'est une initiative qui est très belle, elle est armée de beaucoup de courage», a fait savoir Alexandre, un des marcheurs venus soutenir Anne Lise.