France

Un ex-agent de la DGSE analyse la menace terroriste en France à l'occasion du procès du 13 novembre

A l'occasion de l’ouverture du procès des attentats du 13 novembre 2015, Gérald Darmanin a appelé à «un haut niveau de vigilance», particulièrement autour des lieux classés sensibles. Décryptage d'un ancien agent de la DGSE.

S'il est aujourd'hui difficile pour les terroristes islamistes de monter une opération de grande envergure en France, «il faut suivre ce qu'il se passe à l'étranger» où peuvent s'articuler des bases arrières afin de préparer «un attentat de grande ampleur», selon l'ancien agent de la DGSE Gilles Sacaze, qui s'exprimait ce 8 septembre à l'antenne de RT France.

Considérant que les mesures de sécurité face à la menace terroriste ont significativement évolué ces dernières années, cet expert en sûreté appelle cependant à développer le combat politique contre l'idéologie à l'origine du terrorisme islamiste. «Tant qu'on ne pénalisera pas l'idéologie, on ne pourra pas aller beaucoup plus loin, [et] dans la lutte contre l'idéologie, il y a aussi le fait d'offrir une alternative culturelle et spirituelle», a estimé Gilles Sacaze pour RT France. 

Dans un télégramme adressé le 6 septembre aux préfets de police de Paris et des Bouches-du-Rhône, ainsi qu'aux préfets des zones de défense de métropole et d'outre-mer, le ministre de l'Intérieur a demandé une vigilance maximale autour des lieux sensibles durant le procès des attentats du 13 novembre 2015 qui débute le 8 septembre à Paris.