S'il est aujourd'hui difficile pour les terroristes islamistes de monter une opération de grande envergure en France, «il faut suivre ce qu'il se passe à l'étranger» où peuvent s'articuler des bases arrières afin de préparer «un attentat de grande ampleur», selon l'ancien agent de la DGSE Gilles Sacaze, qui s'exprimait ce 8 septembre à l'antenne de RT France.
Considérant que les mesures de sécurité face à la menace terroriste ont significativement évolué ces dernières années, cet expert en sûreté appelle cependant à développer le combat politique contre l'idéologie à l'origine du terrorisme islamiste. «Tant qu'on ne pénalisera pas l'idéologie, on ne pourra pas aller beaucoup plus loin, [et] dans la lutte contre l'idéologie, il y a aussi le fait d'offrir une alternative culturelle et spirituelle», a estimé Gilles Sacaze pour RT France.
Dans un télégramme adressé le 6 septembre aux préfets de police de Paris et des Bouches-du-Rhône, ainsi qu'aux préfets des zones de défense de métropole et d'outre-mer, le ministre de l'Intérieur a demandé une vigilance maximale autour des lieux sensibles durant le procès des attentats du 13 novembre 2015 qui débute le 8 septembre à Paris.