Le magazine Le Point révélait le 31 août qu'un ressortissant tchétchène de 17 ans avait été interpellé après une alerte du renseignement concernant son activisme numérique contre Mila, adolescente menacée de mort après ses prises de position contre l'islam sur les réseaux sociaux.
Cette même source annonce le 4 septembre que le mineur a été déféré devant un juge d'instruction, mis en examen pour apologie et provocation au terrorisme, mais surtout qu'il a été placé sous contrôle judiciaire avant d'être remis en liberté.
La jeune Mila, cible directe du mis en cause, a réagi le lendemain à cette nouvelle sur Twitter en sous-entendant un certain laxisme : «La justice vient d’inventer le pass terrorisme, ce pays est foutu ça m’écœure.»
Elle a insisté avec un autre tweet en précisant : «Sous nos yeux, la Justice laisse un boulevard aux actes terroristes. Refusons le pass terrorisme. Merci de relayer largement ce hashtag : #PassTerrorisme»
Selon les informations du Point, le mis en cause, dénommé Saïd A., avait été interpellé à Langres (Haute-Marne) le 31 août au petit matin par la police judiciaire de Reims. Une enquête avait été ouverte pour apologie du terrorisme après que le renseignement territorial avait repéré l'activisme numérique de ce ressortissant tchétchène de 17 ans à l'encontre de la jeune Mila, plusieurs fois menacée de mort pour son exercice de la liberté d'expression.