La promotion du prochain EP du collectif de rap IAM sur Télématin (France 2)le 2 septembre a été l'occasion pour Akhenaton de revenir sur son hospitalisation début août après avoir contracté le coronavirus. Dénonçant une «hystérie médiatique», il a tenu à rétablir les faits : «Je n'ai même pas été intubé, j'y suis passé quatre ou cinq heures... Ils m'ont réoxygéné. J'ai juste passé trois jours en observation.»
Le rappeur a rejeté les accusations lui reprochant d'être un antivax, estimant que pour «être antivax, il faut déjà avoir un vaccin. Et aujourd’hui, la loi européenne ne reconnaît pas cette thérapie-là comme étant un vaccin, c’est une thérapie génique», et de conclure : «Je ne suis pas antivax, je ne veux pas me faire ce vaccin-là, c’est très différent.»
La France est «le pays des lumières éteintes» selon Akhenaton
Akhenaton a également pointé du doigt ce qu'il juge comme des incohérences politiques de la part du gouvernement. «Le métro sans pass, le train sans pass, c’est scientifique ? C’est politique. Les professeurs non vaccinés, les élèves vaccinés, c’est scientifique? C’est politique. L’Assemblée nationale sans pass et les concerts avec pass, c’est scientifique ? Non, c’est politique», a-t-il affirmé.
Le rappeur a, dans la foulée, regretté que la France, qui «a été un phare dans le monde», était désormais un «phare éteint», ajoutant : «C’est le pays des lumières éteintes.»
L'hospitalisation d'Akhenaton avait donné lieu à plusieurs informations contradictoires. Un des membres du groupe IAM cité par le newsmagazine Marianne avait même indiqué sur son compte Instagram que l'hospitalisation d'Akhenaton n'était pas due au Covid-19.