Deux guillotines en bois ont été découvertes le 25 juillet sur un parking de Samadet et une place de Geaune, deux communes landaises. L'information a été rendue publique le 26 juillet par France bleu puis Le Figaro le lendemain.
Contacté par le quotidien, le maire de Samadet Bernard Tastet explique en «colère», que sur l'une d'elles était inscrit le nom de politiques favorables au pass sanitaire, 382 élus qui avaient signé le 17 juillet une tribune dans le JDD en soutien du président Emmanuel Macron. Un texte en appoint, contre l'extension du pass sanitaire, serait l'œuvre d'un groupe, nommé «Comité Jean Moulin», qui se considère comme un «groupe de juristes et avocats au service du peuple».
Ce collectif existe réellement. Interrogé par France bleu, il rejette toutefois l'accusation : «Nous ne revendiquons aucune action comme telle [...] Le comité Jean Moulin n'a jamais fabriqué la moindre guillotine, et n'a en rien invité à le faire.»
Dans leur manifeste, les individus estiment qu'«il ne peut être imposé aux citoyens français de devoir justifier de leur statut de vaccination pour circuler librement et accéder à tout endroit public ou privé».
Selon la radio, les guillotines seraient dotées d'une lame factice. D'après actu.fr, les deux instruments de mise à mort ont été retirés.