France

#JusticepourThéo : la droite réagit après le meurtre de Claye-Souilly

Après la mort d'un jeune homme de 18 ans à Claye-Souilly, tué par un Sénégalais de 62 ans, la droite a vivement réagi, certains de ses membres insistant sur la nécessité d'expulser les étrangers condamnés pour violences.

Les réactions politiques pleuvent à droite après le meurtre du jeune Théo, 18 ans, qui venait d'obtenir son baccalauréat et travaillait dans une boutique Bouygues à Claye-Souilly en Seine-et-Marne. Le jeune homme a été poignardé le 10 juillet sur son lieu de travail, son collègue ayant été hospitalisé dans un état grave.

Le suspect est un Sénégalais de 62 ans qui avait obtenu un titre de séjour en France en 2018, selon Le Parisien etLe Figaro.

Le député Les Républicains Eric Ciotti a déploré : «Si jeune et assassiné pour un désaccord sur une facture. Pensées pour sa famille et ses proches. Osons infliger la double peine à l’auteur des faits en situation irrégulière : peine de prison exemplaire puis expulsion dans son pays d’origine.»

Le président du groupe LR au sénat Bruno Retailleau a pour sa part dénoncé une «faillite totale de notre système» : «Théo, 18 ans, poignardé à mort pour une facture de téléphone. Le profil de son meurtrier est le symbole de la faillite totale de notre système. L’expulsion des étrangers condamnés pour violences doit être systématique.»

Et la sénatrice LR des Bouches-du-Rhône, Valérie Boyer, de réagir : «Et aujourd'hui quelle Justice pour Théo ? Visite de ministre ? Manif ? Comité de soutien ? Genou à terre ? Marche blanche ? Ou un linceul d'oubli/d'indifférence médiatique ?»

Le vice-président du Rassemblement national, Jordan Bardella, s'est de son côté demandé «qui [poserait] un genou à terre ?» : «Théo avait 18 ans. Son visage est celui d’un fils, d’un frère ou d’un ami. Pour lui comme pour toutes les vies arrachées par cette barbarie importée, qui posera un genou à terre ? Je pense aujourd’hui à sa famille et à ses proches.»

Selon les informations du Parisien, un client (le suspect de 62 ans) a poignardé les deux jeunes vendeurs en alternance du magasin Bouygues après un différend relatif à une facture téléphonique.

Le quotidien francilien ajoute que la garde à vue du suspect a été prolongée. Le parquet de Meaux a annoncé que l'agresseur présumé faisait l’objet d’une enquête pour homicide volontaire et tentative d’homicide volontaire, confiée à la Sûreté départementale et au commissariat de Chelles-Villeparisis.