France

Michel Barnier plaide pour rendre la «vaccination obligatoire pour tout le monde»

Michel Barnier, le potentiel candidat à la présidentielle de 2022, était interrogé sur LCI ce 11 juillet. Il a plaidé pour la vaccination obligatoire et a livré un constat sévère sur la sécurité sous la présidence d'Emmanuel Macron.

L'ancien négociateur pour le Brexit et potentiel candidat à la présidentielle Michel Barnier (Les Républicains) a plaidé ce 11 juillet en faveur de la vaccination obligatoire pour tous, alors que le gouvernement envisage de l'imposer aux seuls soignants.

«Cette vaccination, c’est la clé pour sortir de cette crise» sanitaire et «il faut rendre cette vaccination obligatoire pour tout le monde», a déclaré sur LCI l'ancien commissaire européen. Le patron du MoDem et haut commissaire au Plan François Bayrou, allié d'Emmanuel Macron, est lui aussi favorable à la vaccination obligatoire pour tous.

«Quand on voit ce qui arrive avec ce variant Delta, il faut que chacun prenne sa responsabilité, le président de la République le premier», a ajouté Michel Barnier à la veille d'une allocution du président Emmanuel Macron qui devrait présenter des mesures pour contrer la progression de ce variant du Covid-19.

Interrogé pour savoir si le chef de l'Etat devait annoncer une réforme des retraites, Michel Barnier s'est demandé s'il «faut tout mélanger». «Il y a eu des réformes ratées, il y a eu des occasions manquées, ce n'est pas la seule, celle des retraites. Cette question doit être au cœur du débat présidentiel et on doit dire la vérité aux Français», a-t-il affirmé.

Considérant que «l’insécurité que ressentent tous nos citoyens (...) est un échec grave de ce quinquennat», l'ancien ministre de Jacques Chirac a aussi proposé de créer un poste de ministre «dédié» à la sécurité publique et de faire voter une loi de programmation sur 5 ans pour donner «des moyens» à la police et à la justice.

Pour la présidentielle, Michel Barnier a affirmé qu'il «saurait rassembler les talents de la droite et du centre» et qu'il allait «rencontrer» d'autres prétendants éventuels comme les présidents de région Valérie Pécresse ou Laurent Wauquiez.