France

Le port du masque en extérieur fait son retour à Nice et dans d'autres endroits de France

Le maire de droite Christian Estrosi a annoncé l'obligation du port du masque dans certaines rues de Nice. D'autres lieux ont remis cette disposition à l'ordre du jour bien que son utilité soit parfois contestée.

Invité sur Europe 1 le 9 juillet, le maire de droite Christian Estrosi a annoncé le retour du masque obligatoire dans certaines rues de Nice pour contrer le Covid-19.

«Ne nous leurrons pas […] il y aura dans notre pays une quatrième vague. Sera-t-elle dans trois semaines ? Dans cinq semaines ? À la fin de l’été ? D’ores et déjà nous devons prendre les mesures nécessaires pour nous y préparer», a-t-il justifié, en évoquant ensuite le port du masque en extérieur : «Je suis en train de regarder quels sont les secteurs qui nécessitent qu’il soit imposé. Mais nous allons l’imposer.»

Nice est loin d'être la seule zone où le port du masque dehors reste obligatoire. D'ailleurs, le préfet des Alpes-Maritimes a pris le 1er juillet un arrêté prolongeant jusqu'au 19 juillet le port du masque en extérieur dès lors qu’une distance de deux mètres ne peut être respectée.

Dans les Landes, cette obligation concerne les «zones à forte densité dans les communes les plus touristiques». C'est le cas aussi dans «certaines zones à forte affluence de population» du Pas-de-Calais, comme l'a annoncé le préfet, et dans certaines villes comme Le Touquet.

Dans le reste de la France d'autres communes ont ce même type de règlementation telles Saint-Malo ou Montpellier (en centre-ville les vendredis et samedis en après-midi).

Le préfet du Morbihan a pour sa part prolongé cette obligation sur tout le département, pour toute personne âgée de plus de 11 ans, pour de nombreuses situations comme lors des marchés ou aux abords des gares. Cette règle est quasiment identique en Vendée sur les fronts de mer ou dans les rues piétonnes.

Cette restriction sanitaire est malgré tout contestée par le milieu scientifique, du moins s'il y a peu de densité de populations en extérieur, à l'instar du docteur et président de UFML Syndicat, Jérôme Marty, ou le docteur en médecine et épidémiologiste Antoine Flahaut.

Santé publique France note une «dégradation de la situation, après plusieurs semaines d'amélioration des indicateurs» avec une hausse de 70% des contaminations en une semaine et la propagation du variant Delta.