Alors qu'une équipe israélienne participe pour la deuxième année au Tour de France cycliste, la campagne Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) et l'Union juive française pour la paix (UJFP), appellent à dénoncer cette participation qui vise, selon ces organisations de soutien aux Palestiniens, à donner «une bonne image» de l'Etat hébreu.
«Pourtant Israël ne respecte pas le droit international, continue à occuper, opprimer, enfermer les Palestiniens et les Palestiniennes. Pour lutter contre cette nakba [catastrophe] qui dure depuis 73 ans, nous soutenons la campagne BDS et nous appelons au boycott de cet Etat qui impose l’apartheid au peuple palestinien, ainsi que de nombreux autres crimes contre l’humanité», écrit l'UJFP sur son site internet.
Ces organisations pro-palestiniennes, qui disent refuser que «les compétitions sportives soient instrumentalisées à des fins de propagande», invitent à des actions sur Twitter les 23 et 26 juin à midi, avec des messages prêts à tweeter comme : «Pas de maillot jaune mais carton rouge pour #IsraelApartheidNation. Pas de participation au #TourDeFrance2021 !»
Participant depuis 2020 au Tour de France, l'équipe Israel Start-Up Nation présente huit coureurs sélectionnés pour le Tour de France (26 juin-18 juillet) : le Canadien Michael Woods (34 ans), épaulé par le quadruple vainqueur de l'épreuve, le Britannique Chris Froome (36 ans), l'Irlandais Dan Martin (34 ans), récent vainqueur d'étape au Giro qu'il a terminé à la 10e place, le Suisse Reto Hollenstein (35 ans) et l'Allemand André Greipel (38 ans) qui compte 11 succès d'étape pour autant de participations à la Grande Boucle. Deux coureurs, le Canadien Guillaume Boivin (32 ans) et le champion d'Israël du contre-la-montre Omer Goldstein (24 ans), feront leurs débuts sur la Grande Boucle sous les couleurs d'Israel Start-Up Nation.