France

Dénonçant une censure à son encontre, Marion Maréchal menace de poursuivre Facebook en justice

Marion Maréchal s'est vivement indignée sur les réseaux sociaux de l'attitude du réseau social Facebook, qui a décidé selon elle de «censurer indéfiniment» sa page. L'ex-députée du Vaucluse menace de poursuivre le géant américain en justice.

La directrice de l'ISSEP (Institut de Sciences Sociales, Economiques et Politiques) et ancienne députée du Vaucluse, Marion Maréchal, s'est publiquement indignée le 22 juin sur son compte Twitter et sa page Facebook, affirmant être censurée par l'entreprise de Mark Zuckerberg.

Dans cette publication partagée le 22 juin en début d'après-midi, l'ancienne élue de 31 ans appelle tous les internautes à partager sa page Facebook pour faire face à cette censure qui serait pratiquée par le géant américain à son encontre. «Facebook a décidé de me censurer indéfiniment en ne suggérant plus mes publications. Je réfléchis aux suites judiciaires à donner car la liberté d’expression est un droit fondamental. Pour contourner la censure, partagez ma page autour de vous !», a-t-elle publié.

Pour appuyer ses propos, Marion Maréchal joint quelques captures d'écrans réalisées sur la section d'administration de sa page. Sur l'une de ces images, un bandeau rouge apparaît dans lequel Facebook prévient que «la publication de votre page risque d'être annulée» et qu'elle fait également l'objet d'une «diffusion limitée» en raison «d'infractions répétées» contre les «standards de la communauté». Sur une autre image capturée par la directrice de l'ISSEP, Facebook précise que cette page «n'est actuellement suggérée à personne» et qu'elle n'apparaît donc pas dans les listes où le réseau social suggère des pages.

Ce n'est pas la première fois que Marion Maréchal se plaint publiquement des agissements du réseau américain à son égard. Le 21 février 2021, l'ancienne député avait relayé sur sa page Facebook un message de soutien en faveur de l'association Génération identitaire qui venait tout juste de manifester pour protester contre sa dissolution annoncée par le gouvernement. Facebook avait alors bloqué momentanément sa page ainsi que celle de Jordan Bardella.