Le ministère français de l'Intérieur Gérald Darmanin a indiqué ce 3 juin en fin d'après-midi, qu'à la demande du Premier ministre, une cellule interministérielle de crise avait été ouverte «à la suite d’une suspicion de présence à bord d’un engin explosif sur un vol Air France Ndjamena - Paris». Le membre du gouvernement a ajouté que l'avion s'était posé à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle «sans incident» et avait été «isolé». «Les levées de doute sont en cours», a-t-il ajouté.
D'après Europe 1, l'avion a été intercepté par des avions de chasse français qui l'ont escorté jusqu'à l'aéroport de Roissy.
Selon une source aéroportuaire citée par l'AFP, pendant le vol, un homme a réussi à se connecter à la fréquence de la radio et à diffuser une alerte à la bombe.
«Aucun engin explosif» trouvé dans l'avion
«Le pilote a prévenu la compagnie et l'avion a été escorté par un Rafale jusqu'à Roissy», a ajouté cette source. L'avion s'est «posé en "point bombe", lieu spécial de l'aéroport pour ce genre d'événement», a expliqué encore cette source.
«Tous les occupants de l'avion ont fait l'objet de contrôles d'identité», a ajouté une autre source proche du dossier avant de déclarer : «L'inspection de l'appareil et des soutes vient de débuter».
Le GIGN, l'unité d'élite de la gendarmerie, qui avait été dépêché sur place, est reparti, selon l'AFP. Gérald Darmanin a indiqué qu'«aucun engin explosif» n'avait été trouvé à bord de l'avion et que l'intervention policière était terminée.