L'ancien délégué syndical Vigi police devenu chroniqueur, Noam Anouar, est revenu sur l'attaque terroriste qui a coûté la vie à une policière municipale le 24 avril à Rambouillet.
«À chaque fois qu'il y a un attentat, on me repose les mêmes questions [...] mais la réalité montre que les victimes s'additionnent et que les terroristes nous ont envoyé un message politique qui est un message extrêmement clair : "Même les policiers au sein des commissariats, dans des lieux sanctuarisés, protégés par les forces de l'ordre, ne sont pas en sécurité», a-t-il notamment déclaré.
Selon l'ancien policier, cette attaque révèle de nouveau un «défaut d’anticipation». Pour lui, les vendredis et le mois de ramadan, qui sont les périodes d'attaque les plus fréquentes, doivent notamment faire l'objet d'une vigilance renforcée.
Les autorités devraient selon lui se focaliser par ailleurs sur des «priorités» de sécurité publique : «Quand on n'a pas les moyens de tout faire, le ministre de l'Intérieur doit fixer des priorités. Est-ce que la priorité, c'est que les policiers s'occupent des risques d'infection du Covid pour les personnes qui circulent dans les rues après 19 heures, ou c'est d'assurer la sécurité physique de nos concitoyens, y compris dans les commissariats ?», a-t-il remarqué.