France

Incendie, feux d'artifice, jets de pierres : Tourcoing secouée par un week-end de violences (VIDEOS)

Tourcoing et Lille dans une moindre mesure ont été le théâtre le 17 et 18 avril de violences. Aucun blessé n'est à déplorer et la situation serait «maîtrisée» selon le directeur zonal de la sécurité publique dans les Hauts-de-France.

Des jets de projectile, des feux d'artifice tirés sur la police, des incendies de véhicules... Les forces de l'ordre ont été confrontés à une série d'agressions à Tourcoing (Nord) le 17 et le 18 avril. Selon le procureur de la République de Lille Carole Etienne à l'AFP, «deux individus ont été placés en garde à vue vers 19h à la suite d'un rodéo motorisé» dans le quartier de la Croix-Rouge le 17 avril.

Les policiers sont ensuite intervenus à 23h «pour un feu de véhicule positionné en milieu de chaussée et ont été la cible de jets de mortiers et de pierres». Un mineur devant être déféré devant un juge des enfants a été arrêté. 

«Mon fils s’est encore réveillé à 2 h du matin à cause du bruit des pétards, et impossible de le rendormir», a témoigné une habitante du quartier de la Croix-Rouge auprès de La Voix du Nord

Sur les réseaux sociaux, des vidéos de ces violences ont été relayées. 

Le lendemain, l'agitation aurait été d'«une plus grande ampleur», selon le directeur zonal de la sécurité publique dans les Hauts-de-France, Jean-François Papineau cité par l'AFP. Ces tensions, selon lui, sont liées au renforcement de la lutte contre le trafic de stupéfiants depuis «sept ou huit mois». Il a néanmoins soulignée que la situation était «maîtrisée».

Jean-François Papineau a par ailleurs rapporté des «tentatives d'agitation» le 17 avril dans le quartier des Moulins à Lille. 

«Les règles sont pour tout le monde, partout et tout le temps. Soutien à la police qui rétablit l’ordre et lutte contre les trafics», a déclaré de son côté le ministre de l'Intérieur et ancien maire de la ville Gérald Darmanin dans un tweet le 19 avril. 

«Les policiers font face à un feu nourri de tirs de mortiers, de jets de projectiles et d'insultes [...] Après le naufrage du procès de Viry-Châtillon, ces voyous s'en donnent à cœur joie», a déploré le Syndicat indépendant des commissaires de police le 18 avril.